ce que la reconnaissance d’utilité publique doit …

ce que la reconnaissance d’utilité publique doit ...



Changements en vue en 2025 pour l’une des associations françaises historiques de la sécurité informatique, le Clusif (Club de la sécurité de l’information français). Le club trentenaire a en effet décroché en fin d’année un sésame important. L’association loi 1901, déclarée en préfecture en décembre 1992, a été reconnue établissement d’utilité publique par un décret du 26 novembre dernier.

“Nous sommes heureux et fiers de cette reconnaissance qui nous oblige par ses exigences”, avait indiqué l’association dans un communiqué.

Cette reconnaissance d’utilité publique “nous encourage plus encore à développer notre activité en faveur de l’intérêt général”, ajoutait le Clusif, une structure qui vise à rassembler “entreprises et administrations autour du développement des bonnes pratiques pour la sécurité du numérique”.

Plus légitime

Ce nouveau statut va par exemple permettre de “renforcer nos liens avec l’Etat”, précise à ZDNET.fr Benoît Fuzeau, le président de l’association. L’association de spécialistes de cybersécurité pourrait ainsi être davantage consultée en cas de réforme du secteur par les pouvoirs publics.

Avec ce label de l’Etat, le Clusif peut également tabler sur une meilleure image, avec une légitimité et une crédibilité renforcées. Sur le plan financier, cela va permettre enfin à l’association de recevoir des donations et des legs. En contrepartie, elle doit désormais envoyer chaque année son rapport annuel et ses comptes au ministère de l’Intérieur.

On compte actuellement environ 1800 associations reconnues d’utilité publique en France. Aucune association œuvrant directement dans la cybersécurité n’avait jusqu’ici obtenu ce statut. De manière plus large, la Société informatique de France avait cependant déjà obtenu cet agrément en 2018.

“Au service de tous”

Pour obtenir cette reconnaissance d’utilité publique, le Clusif a revu son organisation interne. L’association est désormais structurée autour de deux collèges. A savoir “les acteurs de la cybersécurité” et les “utilisateurs”, au lieu des “offreurs” et des “utilisateurs”. Une façon de bien montrer “que nous sommes au service de tous”, indique Benoît Fuzeau.

L’association et ses antennes régionales veut désormais continuer à développer des contenus et ses actions.

L’objectif? Sensibiliser au-delà des professionnels du secteur, comme les petites entreprises ou le grand public. Pour ne pas seulement prêcher des convaincus.



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