Ces entreprises tricolores en bonne position pour remporter le marché de l’analyse du renseignement français

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L’Américain Palantir n’est plus en odeur de sainteté dans les services secrets français, et selon Les Echos, 3 candidats ont passé la première étape de l’appel d’offres d’un nouveau projet big data de la DGSI. 9 concurrents étaient à l’origine sur la ligne de départ.

Dans le détail, une partie de l’appel d’offres concerne l’enrichissement des données. Par exemple, il s’agit de convertir de l’audio en texte, ou encore d’identifier des personnes dans une image ou du son.  Le second lot concerne le traitement et l’analyse. L’objectif ici est d’identifier les connexions entre les données.

L’alliance d’Atos et de Thales (Athea) était candidate aux deux volets de l’appel d’offres, et a été sélectionnée pour le second volet, sur la partie analyse. Créé en 2021, Athea a été pensé pour développer « une plateforme souveraine associant traitement de données massives et intelligence artificielle ». Via cette joint-venture, Thalès et Atos veulent mettre sur pied une plateforme de traitement des données sensibles dans le domaine de la défense et de la sécurité. Athea travaille déjà sur le projet Artemis, la plateforme « Big Data » du ministère français des Armées.

Le Français ChapsVision a été retenu sur les deux volets. Sur le premier volet on trouve également l’éditeur tricolore Blueway.

Exit les entreprises Altrnativ d’Eric Léandri (ex-Qwant), Sopra, et Bloom.

Période d’examen des candidats restants

S’ouvre désormais une période d’examen des candidats restants, qui doit durer entre 6 et 18 mois. En attendant, Palantir, choisi dans l’urgence par le ministère de l’Intérieur après les attentats de 2015, continuera de fournir ses solutions.

Fin 2019, les services secrets français avaient, faute de solution française, renouvelé leur contrat avec Palantir.





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