Fidèle à son calendrier, Google publie une première préversion de la prochaine mouture majeure d’Android. Une Developer Preview d’Android 14 (Android 14 Developer Preview 1) qui s’adresse donc aux développeurs d’applications pour se familiariser avec des modifications et API.
Ce n’est pas l’heure des grandes annonces et nouveautés pour l’utilisateur final. Pour cela, il faudra au moins patienter jusqu’à la phase de bêta qui débutera en avril. La stabilité de la plateforme est prévue pour le mois de juin, avec la finalisation des API.
Si tout se déroule comme attendu, la version finale d’Android 14 devrait faire son apparition d’ici la fin de l’été prochain.
Au global pour Android 14
Vice-président de l’ingénierie pour Android chez Google, Dave Burke signe un billet de blog où il donne le ton concernant Android 14. Il souligne ainsi un socle avec le travail effectué dans Android 12L et Android 13 pour la prise en charge des tablettes et smartphones équipés d’écrans pliants. Pour le Pixel Fold ?
Presque comme habituellement, Google insiste sur les expériences multi-appareils, l’optimisation du fonctionnement de concert des applications, l’amélioration de l’autonomie de batterie et la sécurité.
Sur ce dernier point, les développeurs devraient pouvoir plus aisément gérer les méthodes d’authentification des utilisateurs et pour prendre en charge les passkeys. Par ailleurs, et pour éviter des abus d’applications malveillantes, Android 14 bloquera l’installation d’applications qui visent des versions de SDK inférieures à 23, soit Android 6.0 qui avait été marqué par un nouveau système d’autorisations.
Du mieux pour l’accessibilité
Introduite dans Android 13, la possibilité de définir la langue par application bénéficie d’améliorations pour les développeurs, tandis qu’une API Grammatical Inflection leur permet d’ajouter plus facilement la prise en charge des utilisateurs avec des langues ayant un genre grammatical, comme le français (pour la tournure des phrases).
En matière d’accessibilité, Android 14 supporte en outre la mise à l’échelle de la police des caractères jusqu’à 200 %.