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L’industrie des PC (sous Windows) était tombée dans une sacré routine ces dix dernières années. Microsoft et ses partenaires OEM livraient de nouveaux appareils chaque année. Et la plupart du temps les améliorations venaient des nouveaux processeurs Intel. Et si vous achetez le modèle Surface de cette année, vous bénéficiez d’une autonomie de batterie légèrement supérieure et d’un gain modeste des performances par rapport au modèle de l’année précédente. Et c’est un comble. Pourquoi ?

Parce que ce Copilot+ PC, qui vient d’être lancé, a un gros potentiel. Certes, il fonctionne sous Windows 11. Mais sous le capot on trouve un nouveau moteur : le processeur Snapdragon X de Qualcomm, basés sur la technologie Arm.

Ma Surface Pro 11 (oui je sais que son nom officiel est « Surface Pro, 11e édition », mais restons simple) est arrivée la semaine dernière. J’ai délibérément commandé la configuration la moins chère. Et je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Oui, elle devrait avoir une meilleure autonomie qu’une alternative basée sur Intel. Et tous les benchmarks préliminaires suggéraient qu’elle offrirait des performances impressionnantes. Mais il faut le voir pour le croire, n’est-ce pas ?

Caractéristiques techniques du Surface Pro

  • Processeurs : Snapdragon X Plus (10 cœurs) avec écran LCD et Snapdragon X Elite (12 cœurs) avec écran OLED
  • NPU : Qualcomm Hexagon avec 45 000 milliards d’opérations par seconde
  • Puce graphique : Qualcomm Adreno
  • Options de mémoire : RAM LPDDR5x de 16 Go ou 32 Go
  • Options de stockage : SSD amovible (SSD de 4e génération) : 256 Go, 512 Go, 1 To32
  • Affichage : Surface Pro avec écran OLED : Écran tactile de 13 pouces et résolution : 2880 × 1920 (267 PPP), Surface Pro avec écran LCD : Écran tactile de 13 pouces et résolution : 2880 × 1920 (267 PPP)
  • Autonomie de la batterie : Jusqu’à 14 heures de lecture vidéo en local, jusqu’à 10 heures d’autonomie en navigation web
  • Dimensions : 287 mmx209 mmx9,3 mm
  • Poids : 895 g
  • Vidéo/caméras : Caméra avant Surface Studio Quad HD, Caméra ultra grand-angle Quad HD 1440p, Caméra arrière Ultra HD de 10 mégapixels
  • Connexions (ports) : 2 ports USB-C/USB4, DisplayPort 1.4a, Wi-Fi 7

Après une semaine complète de test, je peux l’affirmer sans réserve. Cette machine est absolument géniale.

Mon intention initiale était d’utiliser la nouvelle Surface Pro comme ordinateur portable secondaire, tout en gardant ma station de travail Dell Precision sur mon bureau pour mes tâches quotidiennes. Et bien j’utilise désormais la nouvelle Surface Pro comme mon ordinateur principal. Comment en suis-je arrivé là ? Voyons cela de plus près.

L’expérience avec la Surface Pro Copilot+ PC est familière

L’arrivée du processeur Qualcomm est un changement radical dans l’écosystème Windows. Mais le 2-en-1 Surface Pro 11 ne semble pas si différent de ses prédécesseurs. En fait, il est presque impossible de la distinguer de la Surface Pro 9 sous Intel. Les bords affinés des écrans des deux appareils sont pratiquement de la même dimension. Le nouvel appareil, qui pèse 895 g, a le même poids que la Surface Pro 9. Et quelques grammes de plus que la Surface Pro X. Et le Type Cover (clavier/rabat de protection) de l’ancienne Surface Pro a pris sa place sur la Surface Pro 11, exactement comme attendu.

Et côté OS et bien… c’est Windows 11, qui tourne de la même manière sur un PC basé sur Arm que sur un appareil alimenté par un processeur Intel.

Après un appel Zoom de trois heures l’autre jour, le châssis était à peine chaud

La grande différence est que cet appareil de nouvelle génération reste extrêmement froid et silencieux. Après un appel Zoom de trois heures l’autre jour, le châssis était à peine chaud. Sur une machine à base de processeur Intel, il aurait été chaud. Il y a aussi un ventilateur à l’intérieur de la Surface Pro 11. Mais je ne l’ai jamais entendu fonctionner, même dans les conditions les plus exigeantes. La machine est extrêmement réactive, au contraire parfois de la Surface Pro X. Si vous avez utilisé un MacBook Air équipé de la technologie M2, cette sensation vous sera familière.

Bien entendu, ce nouvel appareil incarne également tout ce que vous aimez et/ou n’aimez pas dans le design de la Surface Pro. Si vous vous attendez à un changement radical, qui rendrait par exemple soudainement la béquille confortable sur vos genoux, vous serez déçu.

L’autonomie de la batterie de la Surface Pro Copilot+ PC est importante

Si l’architecture Arm a un atout majeur, c’est bien l’autonomie de la batterie. La Surface Pro X était très performante sur ce point. Mais au détriment des performances. Cette dernière génération, en revanche, augmente de manière impressionnante l’autonomie de la batterie, et ce sans aucun compromis en termes de vitesse ou de réactivité.

Il est encore un peu trop tôt pour se prononcer définitivement sur la durée pendant laquelle cette Surface Pro me permettra de travailler en toute autonomie. La première semaine avec un nouvel appareil n’est jamais typique, car elle implique beaucoup de téléchargements, d’installations, de configurations et de bidouillages qui ne seront probablement pas réguliers.

Mais ces chiffres d’utilisation, issus d’un rapport généré par la commande Windows Powercfg /batteryreport, parlent d’eux-mêmes.

En utilisation réelle, la batterie de la Surface Pro 11 dure deux fois plus longtemps que celle d’un modèle équivalent à base de processeur Intel. Capture d’écran par Ed Bott/ZDNET

Avec une moyenne de plus de 10 heures d’autonomie réelle, cette Surface Pro est capable de fonctionner deux fois plus longtemps que ma Surface Pro 9 à base d’Intel. C’est aussi au moins aussi longtemps que le MacBook Air M2.

La compatibilité est bonne mais pas parfaite

Pour ces PC Snapdragon X, l’autonomie est un succès incontestable. Mais en ce qui concerne la compatibilité, c’est plus compliqué.

Microsoft développe Windows sur Arm depuis plus de dix ans. Et il est remarquable de constater à quel point la plupart des logiciels fonctionnent sur un PC basé sur Arm. Si vous effectuez l’essentiel de votre travail dans un navigateur web et dans Microsoft Office, vous ne remarquerez peut-être jamais la différence. Mais il y a encore quelques imperfections. Et vous pouvez vous attendre à des problèmes de compatibilité, en particulier lorsque vous utilisez du matériel plus ancien ou des logiciels qui nécessitent des pilotes de système.

Sur ce PC, chaque programme Microsoft préinstallé est, naturellement, compilé pour fonctionner en code natif Arm64. Cela inclut le navigateur Edge, les logiciels Microsoft 365, et tous les utilitaires Windows imaginables, de PowerShell à l’éditeur de registre en passant par la calculatrice. Même la collection semi-officielle PowerToys s’installe en mode Arm64. J’ai installé une large sélection de Web apps qui s’exécutent dans l’environnement Arm64 Edge. Et elles ont toutes bien fonctionné.

Microsoft Surface Pro 11

Kyle Kucharski/ZDNET

Un écosystème 64 bits assez présent

Les logiciels écrits pour les machines sous x86 Intel s’installent généralement sans problème dans la couche d’émulation Windows on Arm. Et les performances des programmes que j’ai essayé, y compris mon utilitaire de capture d’écran préféré, SnagIt, n’ont pas été affectées.

De nombreux développeurs tiers ont pris la peine de recompiler leurs logiciels pour Arm64. Et si vous pouvez les trouver, c’est vraiment l’option à privilégier. Mais il vous faudra peut-être creuser un peu.

Le téléchargement par défaut de VLC Media Player, par exemple, est une version x86 64 bits. Mais des nightly builds compilées pour les machines Arm64 sont disponibles également. De même, les options de téléchargement normales pour 1Password vous permettront d’obtenir la version x86, qui ne présente aucun problème. Mais il existe un aperçu de la version Arm64 si vous savez où chercher.

Google et Adobe peuvent mieux faire

Après il y a plus compliqué. Je ne sais pas trop quoi penser d’Adobe. L’entreprise a tweeté au début de l’année qu’elle était « ravie d’annoncer que vos logiciels Adobe préférés arrivent sur les Copilot+ PC ». Qu’est-ce que cela signifie ? Photoshop est disponible en version Arm64 depuis trois ans, bien qu’avec des limitations significatives. Mais je ne trouve pas de version Arm native d’Acrobat. Peut-être qu’Adobe veut simplement dire que les versions x86 sont certifiées pour fonctionner en mode émulation ? Qui sait ?

Et puis il y a Google. Google a enfin publié une version Arm64 native de Chrome en avril dernier. Hourra ! Mais vous ne trouverez aucune version du client de synchronisation Google Drive pour ordinateur qui fonctionne sur un Copilot+ PC. Si vous essayez d’installer la version x86, vous obtenez ce message d’erreur peu amical :

google-drive-doesnt-install-on-arm

Il y a une incompatibilité pour installer le client de bureau Google Drive sur un PC équipé d’un processeur Arm. Capture d’écran par Ed Bott/ZDNET.

Par conséquent, si vous êtes un utilisateur confirmé de Google Drive et que vous souhaitez que votre espace de stockage dans le cloud s’intègre à l’Explorateur de fichiers, vous devrez pour l’instant vous en tenir aux machines basées sur Intel. Ou peut-être passer à OneDrive…

Un léger problème avec les VPN

Les problèmes de compatibilité les plus épineux surviennent lorsque vous voulez essayez d’installer un programme qui nécessite des pilotes personnalisés pour l’accès au réseau et au système de fichiers. La plupart des VPN, y compris Proton VPN et ExpressVPN, refuseront de fonctionner sous Windows on Arm pour cette raison. Essayez plutôt Wireguard ou Viscosity. Et si vous insistez pour utiliser un antivirus tiers, vous serez probablement frustré. (Spoiler : vous n’en avez probablement pas besoin).

Je n’ai pas eu de problèmes matériels à proprement parler. Ma webcam Logitech C930, vieille de 10 ans, a fonctionné. J’ai connecté la Surface Pro 11 à un ordinateur et tout a fonctionné correctement.

Certes votre expérience peut varier, bien sûr, surtout si vous avez du matériel qui date comme des cartes d’acquisition vidéo et d’anciennes imprimantes multifonctions. Heureusement, je n’ai rien de tout cela.

L’intégration de l’IA est incomplète

Chaque ordinateur de la gamme Copilot+ PC embarque un NPU (unité de traitement neuronal) conçu pour accélérer les activités avec de l’IA. Parce que je n’ai pas opté pour le tout nouveau et hors de prix Microsoft Flex Keyboard, et que j’ai conservé mon ancien Type Cover, je n’ai pas eu droit à une touche Copilot dédiée.

À la place, j’ai dû lancer le programme Copilot, qui fonctionne exactement comme sur n’importe quel autre PC sous Windows 11. Et si le chat était plus rapide, je ne l’ai pas remarqué.

Et, bien sûr, ce qui devait être la fonction phare de ces nouveaux PC, Recall, a été retiré à la dernière minute pour des raisons de sécurité. Il devrait toutefois être disponible prochainement dans le cadre du programme Windows Insider Preview.

L’IA dans les logiciels est assez efficace

A noter que certaines fonctions d’IA sont très utiles. La caméra frontale de la Surface Pro 11 est l’une des meilleures que j’ai jamais vu sur un ordinateur portable. Et les effets d’IA (accessibles depuis le menu des paramètres rapides de la barre des tâches) embarquent des options utiles telles que le cadrage automatique et le suivi des yeux. L’unité de traitement neuronal contribue à rendre les options de flou d’arrière-plan plus naturelles qu’avec une webcam classique.

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Ces effets de studio AI sont accessibles à partir de la barre des tâches. Capture d’écran par Ed Bott/ZDNET

Les programmes Paint et Photos sont également dotés de fonctionnalités d’IA pour la création et l’édition d’images. Les options permettant de supprimer des éléments d’arrière-plan et d’utiliser des effets de flou pour simuler le mode portrait sont utiles. Les options de style, qui transforment une photo en proposant un style alternatif (impressionniste, anime, etc.) sont un peu gadget.

La vraie question est de savoir si ces fonctionnalités sont suffisamment intéressantes pour vous inciter à abandonner votre outil de traitement d’images actuel. L’histoire nous apprend que c’est un peu difficile.

Conseils d’achat pour la Surface Pro Copilot+ PC

Même si vous évitez complètement les fonctions d’intelligence artificielle, ce PC dispose d’une puissance plus que suffisante.

Et tant que vos programmes et vos exigences matérielles sont ordinaires, vous apprécierez son fonctionnement froid et silencieux.

Source : « ZDNet.com »



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