Je ne m’attendais pas à ce qu’une caméra de poche soit l’un de mes gadgets technologiques préférés de cette année. Et surtout pas quand les caméras de smartphones sont devenues si bonnes. Mais la DJI Osmo Pocket 3 a réussi à changer cela.
J’ai vu de mes propres yeux la Pocket 3 prendre le dessus sur mes propres habitudes. Mon appareil photo par défaut, que j’utilisais pour la vidéo, un Sony A7S III avec un objectif GM 16-35 mm, pèse près de 1,5 kilos.
La portabilité de la DJI Osmo Pocket 3 et sa commodité vous attireront. Mais ses nombreux modes de prise de vue et ses outils d’enregistrement sont aussi un plus. J’ai testé la Pocket 3 pendant environ deux mois. Voici ce que vous devez savoir.
Les principales conclusions du ZDNET à propos du DJI Osmo Pocket 3
- La DJI Osmo Pocket 3 est dotée d’un capteur CMOS de 1 pouce fiable qui capture des séquences 4K stabilisées.
- Elle est compacte, dispose d’un stabilisateur (gimbal) intégré et est très facile à utiliser.
- Le pavé de commande peut être un peu bancal. Et les performances en basse lumière sont un peu moins bonnes.
Bien qu’il s’agisse de la troisième version de la DJI Pocket, la société a amélioré l’appareil sur presque tous les plans. L’écran est plus grand de deux pouces et peut basculer de l’enregistrement vidéo vertical (portrait) à l’enregistrement horizontal (paysage). Et le capteur CMOS est plus grand et plus performant d’un pouce. Dans l’ensemble, vous obtenez un appareil photo/vidéo très performant qui trouvera sa place dans la plupart des poches de pantalon, des sacs à bandoulière et des sacs à dos.
L’écran rabattable est l’une des meilleures caractéristiques du Pocket 3. Il vous permet d’allumer rapidement l’appareil photo (lorsque vous le rabattez) et d’enregistrer dans l’orientation souhaitée. À notre époque, il est essentiel de pouvoir enregistrer des vidéos verticales et horizontales.
Coupler la Pocket 3 à votre smartphone pour bénéficier d’un écran retour
Il peut arriver que vous filmiez à un angle plus ou moins élevé et que vous ne puissiez pas utiliser le viseur. Mais j’ai généralement trouvé l’écran tactile de deux pouces suffisamment fiable pour cadrer les sujets. Comme avec la plupart des autres appareils photo, vous pouvez toujours coupler la Pocket 3 à votre téléphone pour bénéficier d’un écran de contrôle plus grand.
Kerry Wan/ZDNET
La navigation dans les paramètres se fait par un simple système de glissements, de tapotements et d’appuis longs. Si vous avez déjà utilisé une action cam, l’interface utilisateur vous sera très familière, qu’il s’agisse :
- Des fonctions d’enregistrement de base comme le réglage du zoom et du format vidéo
- Ou de modifications plus professionnelles comme l’activation de D-Log M
- Ou si vous souhaitez modifier davantage les couleurs et les niveaux de contraste
- Ou encore mieux faire correspondre vos images avec celles d’une deuxième caméra
Le clavier de commande physique, semblable à un joy-stick, est difficile à utiliser
L’un des avantages de la Pocket 3 par rapport au dernier iPhone 16 Pro Max, par exemple, est sa stabilisation mécanique à cardan sur trois axes. Par rapport aux stabilisateurs d’image optiques plus petits que l’on trouve dans les appareils photo des smartphones, qui sont souvent associés à un certain niveau de stabilisation électronique artificielle, il y a nettement moins de secousses et de tremblements lors de l’enregistrement. La caméra étant maintenue par un stabilisateur rotatif, vous pouvez la faire pivoter d’un côté à l’autre pour obtenir des vidéos fluides et la faire pivoter de 180 degrés pour le vlogging.
J’ai trouvé les fonctions de suivi logicielles telles que ActiveTrack 6.0, qui invite l’appareil photo à suivre automatiquement le sujet souhaité, très utiles pour capturer des produits lors de briefings techniques ou des présentateurs en train de marcher. Le clavier de commande physique, lui, semblable à un joy-stick, est plus difficile à utiliser. Par exemple, le fait de maintenir la manette de commande dans une direction pour une prise de vue panoramique se traduit souvent par des séquences avec des mouvements moins naturels. La caméra se déplace également un peu trop lentement à mon goût. C’est pourquoi j’ai reconfiguré le pavé de commande pour régler la plage de zoom à la place.
Kerry Wan/ZDNET
En termes de qualité vidéo, je ne placerais pas la Pocket 3 au-dessus d’un reflex numérique ou d’un appareil photo numérique doté d’un véritable objectif. Mais elle surpasse certainement les smartphones phares d’Apple, de Samsung et de Google, du moins dans des conditions d’éclairage moyennes à bonnes. Le capteur CMOS d’un pouce a le mérite d’extraire beaucoup plus de lumière et de détails tout en développant une séparation naturelle (pour les bokeh ou flou) entre le sujet et l’arrière-plan. La caméra et le système de balancier sont moins efficaces lors de l’enregistrement de vidéos de nuit, où le bruit et le flou de mouvement posent problème.
Un assortiment d’accessoires optionnels honorable
Étant donné qu’une grande partie de mon travail vidéo consiste à me concentrer sur un produit en main, la Pocket 3 est idéale. Sa portabilité, en particulier, m’aide à réaliser des prises de vue que je n’arriverais pas à faire avec une caméra plus grande.
DJI propose la Pocket 3 avec un assortiment d’accessoires optionnels, y compris une batterie (qui est livrée avec une monture 1/4″-20) et un émetteur Mic 2 pour l’enregistrement audio sur l’appareil. Mais j’ai trouvé la configuration standard (la caméra seule) assez bonne pour une utilisation occasionnelle. J’aurais aimé que la Pocket 3 soit livrée avec une monture 1/4″-20 par défaut, car il est utile de la monter sur des trépieds et autres supports pour des prises de vue plus créatives.
Mon utilisation, qui comprend des enregistrements 4K de 15 minutes pour le travail et quelques vidéos 1080p pour capturer des vues panoramiques en voyage, me laisse souvent avec 10 à 20 % de batterie à la fin de la journée. Lorsque j’ai terminé, je connecte la Pocket 3 à mon ordinateur portable via USB-C pour la recharge et le transfert de données.
Les conseils d’achat de ZDNET
C’est dire si la DJI Osmo Pocket 3 est devenue un pilier de mon sac à dos de travail et de voyage. Sa portabilité, sa facilité d’utilisation et ses modes de prise de vue flexibles le rendent presque irremplaçable pour la création de contenu.
Avec un prix de départ de 540 €, la Pocket 3 est plus chère que la plupart des action cam et même que certains smartphones de milieu de gamme. Mais le rapport qualité-prix est justifié.
Si vous souhaitez investir davantage dans votre caméra de voyage, je vous recommande vivement le Combo Creator à 679 €, qui regroupe la caméra avec un émetteur Mic 2, une poignée de batterie, un mini-trépied, un sac de transport et une fixation pour objectif grand-angle. Pour les vloggers qui veulent un appareil capable de tout faire, ce pack est très bon.