comment contribuer directement au financement de projets « verts »

comment contribuer directement au financement de projets « verts »


Accessible pour les épargnants dès quelques centaines d’euros, le financement participatif – ou crowdfunding – continue d’avoir le vent en poupe. Après le boom du crowdfunding immobilier, c’est le financement participatif de sociétés dont l’activité et les projets sont en lien direct avec la transition énergétique et écologique, voire, plus largement, la préservation des ressources de la planète, qui est désormais dans l’air du temps.

Comment investit-on ? Le plus souvent via des prêts à ces entreprises, ou via des prises de participation dans leur capital. Les projets en quête de fonds sont généralement accessibles en ligne sur des plates-formes.

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Il y a d’abord les acteurs historiques du secteur, qui ne proposent que des dossiers liés aux énergies nouvelles et renouvelables – centrales solaires, éoliennes, centrales hydrauliques, biogaz, géothermie… C’est le cas d’AkuoCoop, Enerfip, Lendosphère, Lendopolis, Lumo. Les rendements issus de prêts évoluent entre 4 % et 6 % annuels.

Quelques plates-formes généralistes donnent aussi accès à ce type d’investissement. « Parfois, nous proposons de financer, en “private equity” [investissement au capital d’une entreprise non cotée en Bourse] ou en prêt obligataire, des sociétés proposant une innovation technologique liée à l’énergie verte ou la mobilité durable », indique par exemple Mathilde Iclanzan, directrice générale de WiSEED. Les performances affichées vont ici de 5 % à 8 % sur la durée globale du prêt (soit deux ans en moyenne). Parmi les plates-formes les plus connues figure aussi Lita, spécialisée dans les projets durables en général.

Agriculture, économie circulaire

Il existe par ailleurs des sites occupant une niche, comme la plate-forme MiiMOSA, qui creuse depuis 2015 son sillon dans l’agriculture. Outre la méthanisation, elle aide à financer le passage à l’agriculture biologique, la création de circuits courts, pour vendre les produits de la ferme, etc. Les rendements évoluent entre 3 % et 7 % annuels.

Tudigo joue de son côté la carte de l’impact environnemental et de l’économie circulaire. « Récemment, nous avons levé un million d’euros pour une maison de champagne qui veut construire une distillerie destinée à revaloriser les déchets de raisin. Cet équipement servira à fabriquer un nouveau spiritueux, raconte Alice Lauriot dit Prévost, cofondatrice et associée de Tudigo. Deux autres dossiers financés il y a peu ont concerné la création d’une activité textile utilisant des colorants 100 % naturels, et le développement d’une activité de produits ménagers peu nocifs pour la planète. »

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