comment et pourquoi utiliser votre propre nom de domain …

comment et pourquoi utiliser votre propre nom de domain ...


Алексей Руденко/Getty Images.

Vous vous souvenez de la coche bleue de Twitter ? Pendant un certain temps, le fait d’en avoir une signifiait que vous étiez un notable ou une célébrité numérique d’une manière ou d’une autre. Twitter ne les accordait qu’avec parcimonie.

Puis, lorsque Twitter est devenu X, les coches sont devenues une source de profit. Vous pouviez payer une redevance à Xitter pour qu’il ajoute l’insigne à votre identité. Ce qui permettait de vérifier que le compte vous appartenait bien.

C’est un véritable gâchis. Mais depuis Bluesky a suscité beaucoup d’intérêt et a attiré de nombreux nouveaux utilisateurs. Bluesky propose également une vérification d’identité. Et la façon dont le réseau social naissant procède semble avoir des chances de fonctionner.

Lier le domaine à l’identifiant Bluesky

Ce que Bluesky fait, c’est lier votre domaine existant à votre identifiant Bluesky. J’utiliserai le mien comme exemple. Pour l’instant (au début de cet article, avant que je ne fasse la démonstration pratique à venir), mon identifiant Bluesky est @davidgewirtz.bsky.social. C’est bien, mais c’est loin d’être aussi accrocheur que @davidgewirtz.com.

Capture d’écran par David Gewirtz/ZDNET

Notez rapidement mon pseudo bsky.social ainsi que le nombre d’abonnés, qui est actuellement de 947. Nous reviendrons sur cette page de profil vers la fin de l’article.

Je possède le nom de domaine davidgewirtz.com. Il renvoie à ma page d’accueil personnelle, quelque peu dépassée. En tant que propriétaire de ce domaine, je suis en mesure de modifier ses paramètres, en ajoutant des codes personnalisés fournis par Bluesky. Une fois que Bluesky aura détecté ces codes personnalisés, il changera mon pseudo en @davidgewirtz.

Mais si je n’étais pas propriétaire du domaine, je ne pourrais pas faire ces changements. C’est ainsi que Bluesky met en œuvre sa vérification. Bien sûr, si je ne possédais pas déjà ce domaine, quelqu’un d’autre pourrait décider de l’acheter et de l’utiliser comme pseudo Bluesky !

Une solidité qui dépend de votre domaine !

C’est ce que j’ai voulu dire en disant que la vérification de Bluesky était solide, mais seulement d’une certaine façon. Elle dépend entièrement du fait que vous soyez ou non propriétaire du domaine que vous voulez utiliser comme identifiant. Ainsi, si quelqu’un squatte le domaine que vous souhaitez, vous ne pourrez pas être vérifié en utilisant ce domaine.

De plus, une fois que vous utilisez un nom de domaine, votre identifiant Bluesky d’origine est libéré et quelqu’un d’autre peut alors le choisir et l’utiliser.

Pour plus de détails sur la façon d’éviter cela, et les implications, lire cet article. Je vous recommande de le lire jusqu’au bout avant de passer à la conversion de votre pseudo en nom de domaine.

Si vous n’avez pas encore de nom de domaine

Si vous n’avez pas encore de nom de domaine que vous souhaitez utiliser comme identifiant, vous pouvez faire pointer votre navigateur sur https://account.bsky.app/user/domains et Bluesky en enregistrera un pour vous.

Cette opération est réalisée en collaboration avec Namecheap.

register-domain

Capture d’écran par David Gewirtz/ZDNET.

Je possède déjà le domaine davidgewirtz.com. Il n’était donc pas nécessaire d’aller jusqu’au bout de cette partie du processus.

Mais pour vous montrer, j’ai tapé mycustomdomain.social et j’ai appuyé sur la touche retour. Voici ce que j’ai obtenu.

namecheap

Capture d’écran par David Gewirtz/ZDNET.

Choisissez un domaine, payez le tarif demandé et tout sera géré automatiquement. Mais attention. Il semble que Namecheap/Bluesky pratique la même politique que la plupart des fournisseurs d’hébergement. Le prix de la première année est relativement raisonnable, mais le prix des années suivantes augmente considérablement.

Dans le cas de mycustomdomain.social, le prix de la première année d’enregistrement est de 9,98 $. Mais les années suivantes vous coûteront 41,97 $ par an, soit une augmentation de prix de 4,2 fois !

De nombreux vendeurs qui proposent des produits avec des coûts de changement élevés ont tendance à perpétuer cette pratique. Mais pas tous. Je vous recommande vivement de faire le tour du marché. Je vous recommande également d’examiner très attentivement tous les prix qui vous sont proposés, que vous achetiez des noms de domaine ou des services d’hébergement, afin de vous assurer que vous comprenez bien à quel point les frais pour les années suivantes seront onéreux.

Si vous avez déjà un nom de domaine

Pour cette démonstration, nous supposerons que vous avez déjà un nom de domaine, comme moi. Une fois que vous aurez obtenu les codes appropriés de Bluesky (nous le ferons dans une minute), vous devrez modifier les enregistrements de votre domaine, également appelés « zone file » (fichier de zone).

Les enregistrements de domaine se trouvent généralement à deux endroits :

  • Chez votre registraire de domaine (registar)
  • Ou chez votre hébergeur

Le système de recherche de domaine cherche d’abord un nameserver. Vous indiquez votre nameserver à votre registrar (de votre nom de domaine). Le servername peut être géré par le registrar ou par un autre serveur. En général, cette autre entité est votre fournisseur d’hébergement.

Dans mon cas, davidgewirtz.com utilise le serveur de noms du fournisseur d’hébergement. GoDaddy est le registar de mon nom de domaine. Comme vous pouvez le voir ci-dessous, GoDaddy ne peut pas me montrer les enregistrements DNS (système de noms de domaine) parce que le serveur de noms est géré par mon hébergeur, et non par GoDaddy.

godaddy

Capture d’écran par David Gewirtz/ZDNET.

Un petit tour dans le cPanel de votre hébergeur

Je dois aller dans le cPanel de mon hébergeur. Le cPanel est un tableau de bord commun utilisé par les hébergeurs, mais il n’est pas universel. Je vous montre la procédure avec cPanel, mais si votre hébergeur utilise quelque chose de différent, recherchez des fonctionnalités similaires.

En cas d’échec, contactez l’équipe d’assistance de votre hébergeur. Toutes les équipes d’hébergement sont formées pour répondre aux questions relatives au DNS, car vous ne pouvez pas commencer à utiliser leur produit tant que le DNS n’est pas configuré. Ils sont donc aptes et connaissent ce sujet.

Si vous n’avez pas du tout accès à votre panneau d’hébergement, vous pouvez quand même obtenir un domaine Bluesky personnalisé. Vous devrez télécharger un fichier texte personnalisé dans un dossier caché que vous créerez sur votre site Web à l’aide du FTP. Je ne vais pas m’étendre sur l’utilisation du FTP pour envoyer des fichiers vers votre site web, mais si cela vous perturbe, il y a une tonne de tutoriels sur le sujet.

Dans mon cas, j’ai défilé jusqu’à la section Domaines du cPanel et j’ai cliqué sur Zone Editor (Editeur de zone). Ce bouton peut également s’appeler DNS Records (Enregistrements DNS), ou une autre variante.

zone-file

Capture d’écran par David Gewirtz/ZDNET.

J’exploite de nombreux domaines chez ce fournisseur d’hébergement. Mais celui qui me préoccupe en ce moment est davidgewirtz.com. En cliquant sur Manage, j’accède à la page des enregistrements, où je dois effectuer des modifications pour Bluesky.

manage

Capture d’écran par David Gewirtz/ZDNET.

Cette page a l’air intimidante, d’autant plus qu’elle est longe, avec beaucoup d’options. Mais elle est en fait très simple. Il s’agit simplement d’un tableau avec quelques champs. Le champ nom indique au DNS le morceau de texte qu’il va interpréter. Il s’agit de l’adresse publique.

La zone TTL (time to live) indique au DNS combien de temps attendre avant d’effectuer le nouvel enregistrement. Le TTL est mesuré en secondes, de sorte que 14400 secondes correspondent à environ 4 heures. 3600 secondes représentent une heure. En d’autres termes, si vous effectuez une modification, attendez une heure ou quatre heures et elle sera probablement propagée à d’autres serveurs.

Le champ type indique au DNS le type de données stockées. A correspond à une adresse IP, MX à mail exchanger (association d’un nom de domaine à un serveur de messagerie), CNAME à une chaîne de caractères contenant un domaine, et TXT à n’importe quel texte. Bluesky utilisera TXT pour vous permettre d’insérer un texte personnalisé qu’il pourra vérifier.

Et sur ce, retournons à Bluesky.

Configurer votre nom de domaine dans Bluesky

Pour configurer votre domaine dans Bluesky, cliquez sur Paramètres puis sur Compte.

settings

Capture d’écran par David Gewirtz/ZDNET.

Cliquez ensuite sur Pseudo.

account

Capture d’écran par David Gewirtz/ZDNET.

C’est ici qu’il faut faire attention.

Cliquez sur le bouton « J’ai mon propre domaine ».

Ne cliquez sur rien à l’intérieur de la boîte rouge que j’ai si gentiment placée sur cette capture d’écran pour vous.

change-handle

Capture d’écran par David Gewirtz/ZDNET.

Ensuite, vous allez poursuivre le processus. Notez que j’ai saisi mon domaine davidgewirtz.com.

Attention au DNS !

Vous remarquerez également qu’il y a deux boutons : Panneau DNS et Pas de panneau DNS. Dans la capture d’écran suivante, j’ai cliqué sur Pas de panneau DNS.

Notez qu’un fichier contenant une séquence de caractères doit être téléchargé dans un dossier de mon site web. C’est ainsi que vous procédez si vous n’avez pas accès à votre fichier de zone ou à vos enregistrements DNS.

no-dns

Capture d’écran par David Gewirtz/ZDNET.

Dans mon cas, j’ai accès au panneau DNS, j’ai donc cliqué sur le bouton Panneau DNS. Je remarque qu’il y a trois valeurs fournies que je dois coller dans mon panneau DNS.

Hébergeur est le même que le nom sur mon panneau, puis TXT (dont nous avons parlé précédemment) et enfin Valeur, qui est une chaîne de caractères.

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Capture d’écran par David Gewirtz/ZDNET.

Je suis donc retourné dans l’éditeur de fichiers de zone de mon hébergeur pour ajouter un enregistrement. En utilisant le petit bouton de copie de Bluesky, j’ai collé les valeurs fournies.

J’ai également fixé le TTL à 3600 parce que je suis un garçon impatient et qu’une heure me semble préférable à quatre heures.

zone-edit

Capture d’écran par David Gewirtz/ZDNET.

Puis, en espérant que je n’ai pas complètement effacé ma présence sur Bluesky, j’ai cliqué sur le bouton de sauvegarde. Mon hébergeur m’a confirmé que j’avais bien sauvegardé l’enregistrement, et c’est maintenant à Bluesky de jouer.

La même boîte de dialogue est restée à l’écran, mais cette fois, j’ai cliqué sur le bouton bleu Vérifier l’enregistrement DNS.

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Capture d’écran par David Gewirtz/ZDNET.

C’est maintenant que l’on change son pseudo sous Bluesky

J’ai reçu la validation verte qui confirmait que mon domaine avait été vérifié.

Il est maintenant temps de changer mon pseudo sur Bluesky en cliquant sur le bouton bleu de mise à jour. Et oui, je suis encore un peu nerveux.

verified2

Capture d’écran par David Gewirtz/ZDNET.

Je suis retourné à l’écran Compte. Pour voir si quelque chose s’est passé, je passe à la page Profil. Et nous y voilà. Mon pseudo est désormais @davidgewirtz.com!

new-profile

Capture d’écran par David Gewirtz/ZDNET.

Mais qu’en est-il de davidgewirtz.bsky.social ?

Comme mentionné plus haut, cet identifiant est relâché dans la nature. Je recommande de créer un nouveau compte Bluesky avec une adresse électronique différente et de récupérer rapidement votre ancien identifiant afin que personne d’autre ne puisse l’obtenir et faire du cybersquattage ou l’utiliser de manière frauduleuse.

Pour les détails sur la façon de procéder lisez cet autre article consacré au changement d’identifiant de Bluesky.

Voilà. Avez-vous l’intention de changer votre identifiant Bluesky pour votre domaine ? Utilisez-vous actuellement Bluesky ? Que pensez-vous de ce service ? Faites-le nous savoir dans les commentaires.

Source : « ZDNet.com »



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