Le plus grand concurrent d’OpenAI n’est pas Google, Microsoft ou même Meta. Dans l’esprit de Sam Altman, le vrai rival d’OpenAI est une entreprise souvent décrite comme très en retard dans la course à l’IA — il s’agit en effet… d’Apple.
Depuis le lancement de Gemini 3.0 en novembre, l’heure est au « code rouge » chez OpenAI. Sam Altman sent la pression de Google, qui entre son dernier modèle IA et le succès du générateur d’images basé sur Nano Banana, a le vent en poupe. Le patron d’OpenAI veut concentrer les efforts et les ressources de son entreprise sur ChatGPT, quitte à mettre de côté les nouveautés lancées ces derniers mois comme Sora.
Le matériel, pierre angulaire de l’IA pour OpenAI
C’est ce qui explique pourquoi GPT-5.2 ne devrait pas tarder à sortir : il s’agit de relancer l’intérêt des utilisateurs pour ChatGPT, et dépasser Gemini 3 dans les benchmarks. Mais ça, c’est pour le court terme. Sur le plus long terme, Sam Altman a identifié le plus grand rival d’OpenAI : il ne s’agit pas de Google, mais… d’Apple. Plutôt étonnant, quand on sait que la firme à la pomme rame sévèrement dans le domaine de l’IA.
La logique de Sam Altman est la suivante : ce qui va compter à l’avenir, ce sont les appareils. Les smartphones tels qu’ils sont conçus actuellement ne sont pas vraiment adaptés à l’IA, a-t-il souligné à l’occasion d’une rencontre avec des journalistes américains. Pour le dirigeant, les appareils seront déterminants dans la manière dont les utilisateurs interagiront avec l’IA. Si Apple est à la traîne dans l’IA, le constructeur sait parfaitement développer, construire et distribuer des appareils, par millions.
Voilà qui explique en tout cas pourquoi OpenAI s’est lancé dans la conception de ses propres gammes de matériels, avec l’aide de Jony Ive, l’ancien designer en chef d’Apple. Il n’est d’ailleurs pas la seule prise d’OpenAI : la start-up a multiplié les débauchages au sein des troupes du constructeur de Cupertino. Le premier appareil griffé OpenAI devrait d’ailleurs sortir avant 2027.
L’histoire repasse-t-elle les plats ? OpenAI semble vivre la même situation que Facebook qui a mal anticipé l’impact stratégique des smartphones et n’a pas voulu développer d’appareils concurrents à l’iPhone (exception faite d’une tentative avec HTC qui n’a rien donné). Le géant des réseaux sociaux vit depuis sous la férule d’Apple et de Google ; une erreur que Mark Zuckerberg ne veut pas revivre, c’est pourquoi il investit sans compter dans des initiatives comme le métavers ou, aujourd’hui, les lunettes connectées propulsées à l’IA. Il s’agit de prendre la vague au bon moment.
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Source :
MacGeneration