Le milliardaire Elon Musk a souvent alerté sur les dangers des robots une fois qu’ils seront habités par une intelligence artificielle hostile à l’humanité. Ce danger potentiel, l’homme d’affaires l’a de nouveau exprimé lors d’un entretien avec le premier ministre britannique Rishi Sunak à l’occasion du premier sommet mondial sur l’intelligence artificielle se déroulant actuellement au Royaume-Uni.
Cet aspect des dangers de l’IA fait partie des problématiques évoquées et conduit plusieurs gouvernements et même des blocs comme l’Union européenne à réfléchir aux moyens d’encadrer les progrès de l’IA pour trouver un juste milieu entre le maintien de l’innovation et les limites à ne pas dépasser.
Toujours cette crainte du débordement de l’IA
Elon Musk a rappelé que l’IA était comme une sorte de génie pouvant réaliser tous les souhaits. Mais comme dans les contes impliquant des génies, l’histoire se finit rarement bien et implique un lourd prix à payer en échange.
L’homme d’affaires affirme ainsi que « nous devrions être très préoccupés » par l’arrivée des robots humanoïdes et nous demander que faire « s’il obtient un jour une mise à jour logicielle et qu’il n’est plus aussi amical ?« .
Rishi Sunak a plaidé de son côté pour une supervision humaine maintenue et la présence d’un bouton physique capable de désactiver les machines, qui apparaît souvent comme le dernier recours dans les films d’anticipation.
Un génie magique marquant la fin du travail ?
On notera qu’Elon Musk contribue activement à l’émergence de robots humanoïdes compagnons des humains (jusqu’à ce qu’ils changent d’avis, selon sa vision) avec le développement du Tesla Bot conçu d’abord comme soutien pour des tâches basiques avant de devenir peut-être un jour des compagnons robotiques du quotidien.
Si l’humanité n’est pas submergée par l’IA, alors s’ouvrira une « ère d’abondance » où aucun travail ne sera plus nécessaire en dehors d’une base volontaire et pour une satisfaction personnelle.
Face à ce « génie magique » capable de répondre potentiellement à toutes les attentes et dans l’hypothèse où il reste favorable à l’humanité, la plus grande difficulté pourrait être alors de « savoir comment trouver un sens à la vie« .