C’est dans les années 1980 que la sonde américaine Voyager 2 avait survolé Netpune et Uranus, réalisant des photographies des deux planètes les plus éloignées du soleil au passage. La sonde a depuis entrepris un voyage au-delà de l’héliosphère, quittant ainsi la zone d’influence du soleil pour aller dans l’espace interstellaire.
Depuis, aucune sonde ne s’est approchée des deux planètes, mais la NASA a entrepris d’analyser ces clichés, notamment pour en affiner la couleur. L’agence spatiale américaine et ses scientifiques s’étaient toujours questionnés sur la différence de couleur entre les deux planètes.
Les récentes analyses ont permis aux scientifiques de corriger la couleur réelle de Neptune qui se voudrait ainsi moins éclatante que ce que laissaient supposer les premiers clichés. Jusqu’ici, Neptune apparaissait d’un bleu plus profond qu’Uranus et son bleu bien plus pâle.
Dans les faits, les deux planètes affichent une couleur bien plus proche. Pendant des années, nous nous sommes basés sur des clichés de Voyager 2 qui étaient en réalité faussée puisque les deux planètes n’ont pas été photographiées avec les mêmes bandes de couleurs. Les clichés de Neptune avaient alors été traités pour accentuer le contraste et approfondir sa couleur réelle.
Pour corriger les couleurs, les scientifiques ont utilisé le spectrographe imageur installé dans le télescope spatial Hubble ainsi que l’explorateur spectroscopique du Very Large Telescope (VTL).