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Pour l’évaluation des dépenses logicielles de l’État

La Cour des comptes a ouvert, jusqu’au vendredi 4 octobre, une plateforme de consultation afin de permettre à celles et ceux qui le souhaitent de proposer des thèmes nouveaux sur lesquels l’institution pourrait exercer sa mission de contrôle de l’action publique. L’April y propose «l’évaluation des dépenses logicielles de l’État et des administrations centrales».

Cette proposition de Stéfane Fermigier, coprésident du CNLL (Union des entreprises du numérique ouvert), avait déjà été soutenue en 2022 par l’April, qui la refait donc à l’occasion de cette nouvelle consultation publique. L’April souligne que «la Cour des comptes elle-même considère d’ailleurs, dans un récent rapport de juillet 2024 sur le pilotage de la transformation numérique de l’État, qu' »une véritable stratégie numérique avec des objectifs et jalons ne peut faire l’économie d’une consolidation, actuellement inexistante, des dépenses numériques de l’État et de leur projection. »»

Cette proposition, que l’April invite à lire et le cas échéant à soutenir, est en ligne là.

Eclipse crée un groupe de travail sur les réglementations de l’UE

La Fondation Eclipse «a mis en place un groupe de travail chargé de travailler sur la conformité de la communauté open source aux différentes réglementations sur l’IA ou sur la cybersécurité en particulier celles de l’UE. La structure sert aussi à mener des actions de lobbying auprès des législateurs sur les spécificités du logiciel libre», a relevé Le Monde informatique.

Appelé Open Regulatory Compliance Working Group, ce groupe de travail a été annoncé le 24 septembre par la fondation. Elle indique compter parmi ses membres les organisations et entreprises suivantes: Robert Bosch GmbH, CodeDay, iJUG, Lunatech, Mercedes-Benz Tech Innovation GmbH, Nokia, NLnet Labs, Obeo, Open Elements, OpenForum Europe, Open Source Initiative (OSI), Open Source Robotics Foundation (OSRF), OWASP, Payara Services, SCANOSS, Siemens, Software Heritage et les fondations Apache Software (ASF), Blender, The Document, FreeBSD, Matrix.org, OpenInfra, PHP, Python Software et Rust.

Logiciels libres à Echirolles, une volonté politique

Le Monde a consacré la semaine dernière un grand article au développement du numérique dans trois communes d’Auvergne-Rhône-Alpes, dont Echirolles (Isère), une ville de 37.000 habitants.

«Dix ans après avoir signé la Charte des logiciels libres, en 2014, Echirolles est devenue exemplaire et motrice sur le sujet, au travers du collectif de communes Alpes Numérique libre. Zorin OS au lieu de Windows, LibreOffice au lieu de Word, BigBlueButton au lieu de Teams… La ville utilise désormais des logiciels libres dans tous les domaines, à l’exception des ressources humaines et des finances. « Ce sont des matières trop dépendantes de la législation et de ses évolutions », précise Nicolas Vivant, directeur de la stratégie et de la culture numériques d’Echirolles.

A l’origine, la volonté d’Echirolles, bastion historique du Parti communiste français (PCF), était politique. « Les logiciels libres sont au carrefour de la transition environnementale, de la souveraineté numérique, de la protection des données, de l’inclusion et de la lutte contre les fractures numériques », énumère Aurélien Farge, adjoint au maire chargé du développement du numérique libre. Ce type de logiciel, qui ne nécessite pas de payer une licence ni de s’engager sur un contrat de maintenance, donne aussi une plus grande liberté aux équipes. « Cela permet d’être agile et innovant, sans avoir la contrainte de devoir être rentable », fait valoir Nicolas Vivant.»

Dans sa section «Echirolles territoire numérique», le site web de la commune a une sous-partie sur les logiciels libres, ainsi présentée:

«Travail collaboratif au service de toutes et tous, transparence, souveraineté, une recherche de profit qui, quand elle existe, n’est que secondaire et orientée vers la réussite d’un projet commun… les valeurs liées aux logiciels libres sont proches de celles du service public : Échirolles a donc fait le choix, depuis 2014, de s’orienter en majorité vers des outils et des logiciels “libres”.»

Outre les logiciels déjà cités ci-dessus, la ville indique travailler avec

« • Peertube : équivalent « libre » de YouTube, il nous permet d’héberger et de partager des vidéos sur notre chaîne.
• Drupal : un CMS (système de gestion de contenu) avec lequel nous travaillons pour la gestion du site de la Ville !»

Les 10 principales différences entre Windows et Linux

Sous ce titre, le site Blog du modérateur présente donc en dix points (prix et licence, reconnaissance et compatibilité matérielle, sécurité, structure des répertoires etc.) les différences entre le système d’exploitation de Microsoft et l’OS libre. Une présentation pour un public non spécialisé, qui note au début:

«Linux se distingue par sa robustesse, sa sécurité et sa modularité. Il offre aux utilisateurs un contrôle étendu sur l’ensemble du système. Bien que traditionnellement utilisé dans des environnements techniques, Linux est désormais accessible à tous, grâce à des interfaces graphiques conviviales et une communauté active prête à offrir son soutien.»

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