Même si elle est bien plus proche de nous que Mars, notre Lune affiche encore bien des mystères. Mais ces dernières années, les études se sont multipliées sur la soeur jumelle de notre Terre, notamment en vue des prochaines missions d’exploration.
Un coeur de fer, enrobé d’une couche liquide
Selon une nouvelle étude française publiée cette semaine dans la revue Nature, la Lune disposerait bel et bien d' »un noyau solide au centre et fluide en périphérie, comme la Terre. » Cette hypothèse était largement répandue depuis des années, mais des chercheurs du CNRS ont enfin été en mesure de le confirmer.
Cela fait 20 ans qu’il est admis que la Lune pourrait avoir un coeur solide enrobé d’une couche liquide. Désormais, on sait avec certitude que la coeur de notre satellite naturel se compose d »un noyau solide d’environ 500 km de diamètre, soit 15% de la taille de la Lune. […] Composé d’un métal dont la densité est proche de celle du fer. »
C’est en combinant les données récoltées à travers diverses missions spatiales et terrestres que l’on a pu accréditer la thèse de déplacements de matériau dans le manteau interne de la Lune. Les Français expliquent ainsi que « C’est ce que l’on appelle le retournement du manteau lunaire, et cela permet d’expliquer la présence d’éléments riches en fer à la surface de la Lune. »