Le Grand Palais, qui accueille des épreuves des Jeux olympiques à Paris, et une quarantaine de musées en France, ont été indirectement victimes d’une attaque par rançongiciel ce week-end, selon Le Parisien et l’Agence France-Presse (AFP), qui citent des sources policières lundi 5 août.
Le Grand Palais a confirmé avoir été visé par une cyberattaque, mais n’a pas souhaité communiquer de détails à ce sujet. Initialement mentionné comme faisant partie des cibles pouvant avoir été touchées, le Louvre a, de son côté, démenti en soirée l’avoir été.
Les cybercriminels ont ciblé dans la nuit de samedi 3 à dimanche 4 août le système permettant la « centralisation de données financières » de boutiques situées au sein de ces musées, et réclamé une rançon. En cas de non-paiement, ils menacent de publier ces données – le mode opératoire classique des groupes criminels exploitant des rançongiciels.
Une enquête ouverte
L’Agence française de sécurité informatique (Anssi) a confirmé au Monde avoir été « alertée de l’incident ». Celui-ci « n’affecte pas des systèmes d’information impliqués dans le déroulement des Jeux olympiques et paralympiques », a-t-elle précisé.
Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) de la police judiciaire parisienne.
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