Le réchauffement climatique est une réalité et pèse un peu plus sur les vies de milliards d’individus à travers le monde : sécheresses, montée des eaux, inondations, ouragans de plus en plus violents, le bouleversement se présente sous de nombreuses formes avec des impacts divers sur l’homme et ses activités.
L’une des préoccupations majeures des scientifiques est l’observation de la fonte drastique des glaciers, mais surtout de la banquise au niveau des pôles. Ces zones stockent de gigantesques réservoirs d’eau sous la forme de glace qui, une fois fondue pourrait ne plus jamais se reformer et entrainer ainsi une hausse conséquente du niveau des mers et océans sur toute la planète.
De l’ombre pour les pôles
On estime ainsi que l’Arctique se réchauffe 4 fois plus vite que le reste du globe tandis que l’on observe chaque jour l’agonie du « glacier de la fin du monde » en Antarctique.
Des chercheurs ont toutefois présenté une étude qui propose de refroidire les pôles à l’aide de composés chimiques aérosols.
Le concept serait le suivant : des avions se chargeraient de pulvériser des particules aérosoles microscopiques en haute altitude, à 13 km de hauteur, à des latitudes de 60 degrés Nord et Sud. Les avions militaires effectueraient cette pulvérisation deux fois dans l’année : au début du printemps et au début de l’été.
Pulvériser ces aérosols à haute altitude entrainerait automatiquement une dérive vers les pôles et ces microparticules auraient pour objectif de masquer en partie le soleil dans ces zones. Ces particules agiraient ainsi comme des parasols géants.
Un projet similaire avait déjà été abordé, mais il prévoyait de créer un nuage dans l’espace.
Une aide plus qu’une solution miracle
Selon les scientifiques cette ombrelle artificielle permettrait de réduire de 2°C la température moyenne des pôles. Le projet couterait 11 milliards de dollars par an, mais il pourrait avoir un effet positif sur l’ensemble de la planète et aider à corriger le dérèglement climatique.
Mais tout n’est pas parfait dans ce projet : les microparticules diffusées sont du dioxyde de soufre, un composant dangereux pour l’homme et les animaux, d’où la nécessité de les pulvériser uniquement au-dessus des zones non peuplées et sans terres cultivables. Reste que l’on estime que les risques sont ultra limité au regard des bénéfices apportés par le projet.