dix jeux à retenir du plus gros salon européen du jeu vidéo

dix jeux à retenir du plus gros salon européen du jeu vidéo


La ville de Cologne, en Allemagne, est réputée pour son imposante cathédrale, son parfum et sa Kölsch, une bière locale. Mais pour tout amateur de jeux vidéo, la quatrième ville la plus peuplée d’Allemagne est aussi associée à la Gamescom, le plus important salon européen du secteur. Cet événement est l’occasion pour le public et les professionnels de l’industrie d’apercevoir de nombreuses nouveautés à venir. Alors que l’édition 2022 lancée le 24 août touche à sa fin, retour sur les dix jeux vidéo qui ont marqué le service Pixels du Monde.

  • « Lies of P » : un Pinocchio énervé

Lies of P se met avec brio dans les pas de Bloodborne, de From Software. Derrière l’hommage, cet héritier ne manque pas non plus de personnalité. Il trouve même un rythme atypique durant les combats. D’un côté, son « Pinocchio » gothique se montre très nerveux et versatile. Face à lui, des pantins désarticulés qui nous surprennent régulièrement en frappant à contretemps. Le studio sud-coréen Neowiz nous confie que l’univers graphique est aussi inspiré de la France, l’architecture haussmannienne notamment, qu’ils ont hybridée avec des éléments de fantastique pour créer une esthétique joliment nommée « dark Belle Epoque ». Aussi venimeux qu’envoûtant.

Sortie prévue en 2023 sur PlayStation 5, PC et Xbox Series X.

  • « Under The Waves » : un plongeur dans le sillage du commandant Cousteau

Imaginé par un Breton fils de marin, Under The Waves nous propulse au fond de la mer du Nord. Il conjugue l’exploration, en scaphandre ou en sous-marin, avec un récit introspectif, qui s’immisce dans les fêlures d’un plongeur tourmenté. Ce dernier recherchant la solitude dans une base subaquatique. A l’images de l’environnement maritime qui regorge de cavernes, d’épaves ou de débris de plastique (que l’on peut ramasser ou non), le personnage se révèle aussi mystérieux que fragile. Une expérience captivante, tout en douceur, sublimée par une musique très cinématographique.

Sortie prévue en 2023 sur PC, PlayStation 4 et 5, Xbox One et Xbox Series.

  • « Planet of Lana » : une cousine de Chihiro

Les membres du studio Wishfully ont fait leurs armes sur des films d’animation, et ça se voit. Les décors et les créatures très détaillées de Planet of Lana sont une déclaration d’amour aux maîtres du genre, les Japonais du studio Ghibli (Le Voyage de Chihiro). Autre modèle assumé : les superbes Limbo et Inside des Danois de Playdead, des jeux vidéo qui s’explorent en vue latérale. Le mélange entre les deux inspirations s’est révélé brillant durant notre découverte du second chapitre du jeu, durant lequel la jeune Lana apprivoise une adorable créature, puis résout, grâce à elle, des puzzles subtilement pensés. Un concentré de tendresse et de poésie.

Sortie prévue en 2023 sur PC et Xbox au printemps 2023.

  • « Where The Winds Meet » : un chevalier errant chinois

Révélé lors de la soirée d’ouverture de la Gamescom, nous n’avons pu apercevoir de ce titre qu’une longue bande-annonce qui mêle des séquences cinématiques et des phases de jeu. Le résultat est très prometteur et s’annonce comme la rencontre entre le film Tigre et Dragon et le monde ouvert de Ghost of Tsushima, de Sucker Punch et Darren Bridges. Paysages picturaux, arts martiaux, ville médiévale grouillant de vie et promesse d’une folle liberté pour le joueur… Un projet à suivre pour les amateurs de jeux de rôle et d’aventures.

Sortie prévue en 2023 sur PC.

  • « Mr Sun’s Hatbox » : un livreur rancunier

« Burlesque » est l’adjectif employé par l’Américain Kenny Sun (Tender : Creature Comforts) pour décrire Mr Sun’s Hatbox. En témoigne son postulat de départ : dans un univers rétro et pixélisé, un livreur déploie des moyens démesurés (base secrète, assassinats, lavage de cerveaux) pour récupérer un colis volé. La suite se compose de phases de plates-formes que l’on exécute en prenant le contrôle d’un personnage, choisi à l’avance, arborant un couvre-chef farfelu. Une fois retourné à notre base, il faut améliorer nos infrastructures et nous composer une armée surentraînée de créatures rondouillardes et colorées. Aussi comique qu’addictif.

Sans date de sortie, console et PC.

  • « Pentiment » : un détective au XVIe siècle

Bavière, XVIe siècle. L’artiste Andreas Maler enquête sur la mort mystérieuse d’un moine. Après avoir minutieusement personnalisé les caractéristiques de notre protagoniste, grâce à des questionnaires à choix multiples, ce jeu de rôle nous pousse à interroger les habitants d’un village. L’art du dialogue est roi puisqu’il faut s’adapter à nos interlocuteurs en fonction de leur statut social, leur histoire personnelle ou leur caractère. Les dialogues sont d’une richesse rare et imprévisibles. Lors de notre session de test, nous nous sommes rendu compte que les trajectoires du personnage de chaque joueur variaient considérablement en fonction des choix et caractéristique de chacun. Enfin, l’immersion est assurée par une direction artistique fouillée fidèle aux manuscrits de l’époque.

Sortie prévue en novembre sur PC et Xbox.

  • « Moonbreaker » : des figurines façon « Warhammer »

Quelle direction prendre après les fabuleux jeux de survie Subnautica ? Les franciscains du studio Unknown Worlds prennent tout le monde par surprise avec un jeu de stratégie qui met en scène des figurines peintes, similaires à celles de Warhammer. Les parties au tour par tour lorgnent à la fois de HearthStone et de Cosmic Encounter, l’influence principale du jeu de cartes Magic : The Gathering. L’univers de science-fiction, dont l’histoire a été conçue par l’écrivain Brandon Sanderson (Empire ultime : Fils-des-brumes), propose des personnages hauts en couleurs (que l’on peut peindre soi-même grâce à un atelier de peinture numérique). Ceux montrés sont issus de trois cultures aux caractéristiques très distinctes, une dizaine d’autres cultures étant en cours d’élaboration, car l’expérience va évoluer par saisons.

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  • « Vikings on Trampolines » : des guerriers barbus qui rebondissent

Un jour, un trampoline est apparu en terre viking et les guerriers barbus aux casques à cornes se mirent à rebondir encore et encore. Ce titre est réjouissant par sa prise en main immédiate et intuitive qui évoque les bornes d’arcade des années 1980. Du joystick, il faut simplement orienter son héros vers les différents trampolines de chaque niveau. Poser le pied hors d’une toile rebondissante est sanctionné. Au passage, nous devons éjecter des ennemis du tableau pour avancer ou effectuer des mini-jeux. Malgré la filiation avec le jeu de combat Smash Bros, le plaisir vient surtout de son mode coopératif très propice aux fous rires.

Sortie prochaine sur PC.

  • « Atlas Fallen » : un duo musclé

Les Francfortois de Deck 13 sont réputés pour The Surge, qui reprend le style des affrontements du Dark Souls de From Software. Après le succès d’Elden Ring, dernier né du studio d’Hidetaka Miyazaki, cette veine est à l’honneur à la Gamescom. Voilà qui tombe bien car c’est là que le studio a révélé Atlas Fallen. Il propose un alléchant monde d’heroic fantasy où un cataclysme a réduit les bâtiments et les habitants en poussière. On y incarne une sorte de chevalier capable de défier des dieux grâce à un gant magique qui lui permet de se fabriquer des armes à partir de la poussière. De l’action brute en perspective, même si l’on n’en a encore vu que très peu d’images.

Sortie prévue en 2023 sur PC, PS5, Xbox Series.

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  • « Gord » : des villageois guettés par la folie

Ce jeu de gestion propose de prendre en main une colonie réunie au sein d’un campement construit en cercle, le « gord », qui était typique des populations d’Europe centrale durant le Moyen-Age. Vivant dans un monde fantastique dans lequel le jour ne se lève jamais, notre tribu est guettée par la folie. En plus des habituelles tâches de collecte de ressources et de progression des compétences, il faut veiller à sa santé mentale, qui évolue en fonction des caractéristiques propres à chaque habitant. La gestion se double de nombreuses quêtes qui nous conduisent à affronter stratégiquement des monstres de la mythologie slave dans les bois environnants. Un mélange séduisant entre gestion et aventure concoctées par des anciens membres des studios polonais CD Projekt Red (The Witcher 3) et 11-Bits (Frostpunk).

Sortie prévue en 2023 sur PC.

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