La situation est complexe pour les clients ayant commandé un véhicule électrique doté du nouveau moteur de 156 chevaux associé à une batterie de 400 km d’autonomie proposé au sein de plusieurs références au catalogue de différentes marques du groupe Stellantis.
Un bloc moteur qui a du mal à sortir des usines
Peugeot, Citroën, Opel, Jeep… Aucune marque n’échappe à la situation et la principale raison évoquée est que le site de Tremery qui produit le bloc moteur en question peine à remplir ses objectifs de production. Sont ainsi principalement impactés la DS3 E-Tense, Jeep Avenger, Peugeot e-20008 restylée, Opel Mokka, Opel Corsa-e, Citroën ë-C4 et Peugeot e-208. Tous ses véhicules peinent ainsi à sortir des usines, et pour l’e-208 de Peugeot la situation implique même un rapport de production : autrefois prévu pour mars, elle est désormais prévue pour octobre.
La situation impose à certains constructeurs de réintégrer la motorisation 136 chevaux avec l’ancien bloc moteur au catalogue… Néanmoins, cela implique également de rogner sur l’autonomie du véhicule qui passe de 400 à 360 km, moins vendeurs.
Les retards pourraient continuer de s’accumuler jusqu’à la fin de l’année chez Stellantis.
Plus largement et à une échelle plus globale : ce sont tous les véhicules électriques qui ont vu leur production impactée par la crise des semi-conducteurs ainsi que la guerre en Ukraine. Et la situation pourrait durer puisque la Chine a récemment annoncé une restriction des métaux stratégiques pour les semi-conducteurs dans un contexte déjà tendu, en réponse aux différentes sanctions subies par le pays en provenance des États-Unis.