Durant l’été, les collectifs anti 5G ne désarment pas (bien au co …

Durant l’été, les collectifs anti 5G ne désarment pas (bien au co ...



Quatre ans après le lancement commercial de la 5G, les opposants au dernier standard de téléphonie mobile poursuivent leurs actions. Dans toute la France, des collectifs multiplient les procédures juridiques, les pétitions et les manifestations pour contester l’implantation d’une antenne-relais sur leur territoire. Impacts sur la santé, dégradation du paysage, dévaluation du patrimoine immobilier… Les arguments de ces collectifs anti 5G sont rodés.

Leur mobilisation ne faiblit pas durant la période estivale. BFM TV Côte d’Azur nous apprend qu’une cinquantaine d’habitants de Tourrettes-sur-Loup étaient rassemblés ce lundi 12 août afin de contester la future implantation d’une antenne 5G de l’opérateur Free dans cette commune des Alpes Maritimes, proche de Vence. Publié sur change.org, la pétition a déjà recueilli 315 signatures.

Absence d’information et de concertation

Comme souvent, les riverains ont appris par surprise l’arrivée de cette antenne dans leur environnement immédiat. C’est en mettant en vente sa maison qu’un propriétaire a été informé qu’elle serait installée à quelques mètres de son portail. Le bouche à oreille a ensuite permis la mobilisation d’un collectif.

Au-delà de l’impact visuel de ce mât de 30 mètres, les habitants ne comprennent pas l’intérêt de cette antenne, leur quartier n’ayant pas de soucis de connexion à la téléphonie mobile. Avec ce projet de Free, ce sont trois antennes qui seraient déployées sur un périmètre selon Nice Matin.

De son côté, le maire de Tourrettes-sur-Loup, Frédéric Poma, s’estime démuni. Il n’a pu s’opposer à cette installation sur le plan juridique ou de l’urbanisme. « Les maires qui n’ont pas voulu signer ce type de permis ont fini débouté au tribunal administratif », rappelle l’élu local.

Alors que le gouvernement démissionnaire entendait, en avril, faciliter le déploiement des antennes mobiles, les maires ont, de fait, peu de marge de manœuvre. La loi Abeille du 9 février 2015, devait, en principe, favoriser la négociation entre un opérateur, une collectivité locale et un collectif de riverain. Pourtant, le maire de Tourrettes-sur-Loup comme ses habitants se plaignent d’un manque de concertation entre les partie prenantes.

Une « verrue » sur un décor de carte postale

Dans la même région PACA, la commune de Lambesc (Bouches-du-Rhône) doit accueillir une antenne relais de 26 mètres de Bouygues Telecom. Une « verrue » sur un décor de carte postale « sur fond de vignes et de plaines champêtres », comme l’explique France Bleu Provence. Là aussi le maire s’est opposé à cette implantation mais un exploitant agricole à la retraite aurait accepté de signer le bail avec l’opérateur télécom contre un loyer annuel évalué entre 10 000 et 15 000 euros.

Bis repetita dans l’Est de la France. C’est à la faveur d’un conseil municipal que des habitants de Pont-à-Mousson ont appris qu’une antenne relais de 30 mètres de l’opérateur Free allait être implantée dans leur zone résidentielle contre une redevance annuelle de 6 500 euros sur une période de 12 ans, nous informe L’Est Républicain.

Les collectifs obtiennent parfois gain de cause. Après la levée de boucliers de ses habitants, le projet d’antenne relais prévu rue de Cottenchy à Amiens devrait être abandonné signale Le Courrier Picard.

Certains anti 5G utilisent aussi la manière forte. Fin juillet, une antenne relais a été incendiée à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Toulouse. Retrouvé à proximité du sinistre, un tag « NO J.O. » renvoie aux actes de sabotage des lignes SNCF et des câbles de fibre optique qui ont lieu durant la même période. La mouvance d’ultra gauche opposée à la tenue des Jeux Olympiques à Paris pourrait en être à l’origine.

Crédit : visuel créé par une IA, Microsoft Designer



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