Face au Tesla Optimus, XPeng dévoile un robot humanoïde prêt à travailler

Face au Tesla Optimus, XPeng dévoile un robot humanoïde prêt à travailler


XPeng a dévoilé sa nouvelle génération de robot humanoïde Iron. Elle marque une évolution significative par rapport aux prototypes précédents. La firme vise une production de masse fin 2026 et arme son robot d’une batterie solide, ainsi que d’un « cerveau » à 3 modèles d’IA.

Si la voiture était au cœur de l’événement AI Day 2025, XPeng a passé une bonne partie de son AI Day 2025 à nous présenter sa vision et ses nombreux projets. Quelques jours après la démonstration de kung-fu du robot Optimus de Tesla, la firme chinoise a évoqué son robot humanoïde de nouvelle génération, et elle ne se contente pas de simples promesses.

L’entreprise a très logiquement justifié son passage d’un robot quadrupède à un bipède : que cela nous plaise ou non, on vit dans un monde conçu pour les humains. Pour qu’un robot soit utile, il doit pouvoir nous ressembler et interagir avec notre environnement, même si cela peut paraître parfois étrange.

Un monstre de technologie

Pour qu’un robot fonctionne dans le monde réel, il faut du matériel qui tienne la route. Sur ce point, XPeng a sorti l’artillerie lourde avec des choix techniques et de conceptions qui ne doivent rien au hasard. Le robot est en cours de préparation pour la production de masse et vise une taille inférieure à 1,7 mètre.

Le design se veut d’ailleurs « le plus humain possible », avec une colonne vertébrale, une peau bionique et des épaules dynamiques. Les clients pourront même choisir le sexe, la coiffure et les vêtements de leur robot.

© Capture d’écran 01net.com / XPeng

Le plus intéressant est à l’intérieur puisque le robot Iron de nouvelle génération embarque la première batterie de l’industrie, assure son fabricant. XPeng justifie ce choix pour la sécurité, car une batterie lithium-ion classique présente des risques (incendie, surchauffe) inacceptables pour un appareil destiné à se promener dans nos maisons ou nos bureaux. La batterie solide, bien plus stable, serait la seule solution viable pour un robot domestique ou de service.

Xpeng Robot Iron 4
© Capture d’écran 01net.com / XPeng

Puissance et dextérité

Côté puissance, on parle de 2 250 TOPS. C’est une puissance de calcul colossale, supérieure à celle de nombreuses voitures autonomes, dédiée entièrement au fonctionnement du robot. Ses mains sont tout aussi avancées, avec 22 degrés de liberté pour chacune, lui permettant de manipuler de très petits objets avec une précision quasi humaine.

Xpeng Robot Iron 3
© Capture d’écran 01net.com / XPeng

Le « cerveau » à trois modèles d’IA

Le robot humanoïde de XPeng ne fonctionne pas sur un seul grand modèle d’IA, mais sur une architecture unifiée qui combine trois modèles spécialisés : VLA (Vision-Langage-Action) pour le contrôle du corps, l’équilibre, le mouvement, VLM (Vision-Langage-Model) pour le langage et la compréhension de nos demandes et VLT (Vision-Langage-Task). Ce dernier, dédié à la prise de décision dans le monde réel et à la « pensée » est la nouveauté de la firme.

Xpeng Robot Iron
© Capture d’écran 01net.com / XPeng

Pour résumer, XPeng construit un « cerveau » central (le VLM) et des « cervelets » spécialisés (VLA, VLT) pour gérer les différentes actions physiques et les tâches.

La quatrième loi de la robotique

XPeng a même ajouté sa propre loi à celles d’Asimov, très ancrée dans notre époque : « Un robot ne peut pas divulguer la vie privée d’un être humain ». Une touche bienvenue qui montre que l’entreprise anticipe les questions de confidentialité avant même la production.

Un plan pragmatique pour fin 2026

C’est peut-être là que XPeng est le plus malin. L’entreprise ne promet pas un robot-chef ou une nounou d’ici l’année prochaine. La stratégie de commercialisation est étonnamment pragmatique.

L’objectif de production de masse est fixé à fin 2026, mais pour quoi faire ? XPeng cible d’abord des rôles de guide touristique, guide d’achat et réceptionniste. L’entreprise juge les tâches domestiques ou industrielles complexes encore trop difficiles à sécuriser et à généraliser. Cependant, pour le volet industriel, un partenaire de poids, le géant de l’acier Baosteel, a déjà été annoncé pour explorer les cas d’usage en usine.

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