face aux Pokemon avec des armes, Nintendo fait parler la poudre

face aux Pokemon avec des armes, Nintendo fait parler la poudre


Début 2024, un jeu a fait sensation sur PC et consoles. Le titre Palworld fait évoluer dans un monde ouvert des animaux dits « Pals » très inspirés des Pokemon mais qui peuvent être dotés d’armes et contribuer à des batailles entre joueurs.

Il a rapidement été qualifié de  » Pokemon avec des armes  » tant la similitude entre les Pals et les Pokemon est frappante tant par leur design que par le système visant à les collectionner.

Le titre a connu un très gros succès à son lancement, générant des millions de ventes (5 millions sur les trois premiers jours de commercialisation et 15 millions au bout d’un mois) mais est toujours considéré comme en développement, des mois après sa mise à disposition, les développeurs l’améliorant par petites touches.

Nintendo décide finalement de porter plainte

Le groupe Nintendo et la Pokemon Company, qui gère l’univers des pokemons, se sont rapidement penché sur ce cas de Palworld en indiquant n’avoir donné aucun droit de licence à l’éditeur Pocketpair pour reprendre le design de ses gentils monstres et encore moins pour les afflubler d’armements, à l’opposé de l’esprit des créatures à capturer qui constituent une importante franchise aux multiples titres.


Ce qui devait arriver est arrivé : Nintendo vient d’annoncer avoir déposé plainte contre Pocketpair pour violation de sa propriété intellectuelle en réclamant une injonction contre l’infraction et des dommages et intérêts.

Les joueurs eux-mêmes pointent la grande ressemblance de Palworld avec l’univers des Pokemon dans leur appréciation du jeu, même si le principe de base repose plutôt sur le thème du jeu de survie. Le dirigeant de Pocketpair indique ainsi que le le jeu se rapproche plutôt de ARK: Survival Evolved que des titres Pokemon.

Une longue maturation des griefs

Dans leur communiqué, Nintendo et The Pokemon Company ne détaillent pas les brevets enfreints et ne précisent pas pourquoi il leur a fallu neuf mois pour se manifester.

palworld

L’explication tient peut-être au fait que le plagiat supposé porte plus sur la direction artistique, en reprenant des codes visuels de l’univers Pokemon, que sur le pillage de mécaniques de jeu spécifiques, ce qui rend plus difficile la caractérisation précise des infractions.

Pocketpair avait par ailleurs déjà été critiqué pour l‘utilisation d’IA générative et de transofrmation d’assets 3D afin d’enrichir le contenu en jeu à moindre frais mais avec des designs de monstres laissant planer le doute sur leurs origines.



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