Avec 96 millions d’entrées, l’année 2021 affiche une hausse des entrées salle de 47% par rapport à 2020, mais en repli de 55% par rapport à 2019. Comme le rappelle le CNC, l’année 2021 n’a pas été épargnée par la pandémie : fermeture des salles pendant 138 jours, puis jauge et couvre-feu et enfin pass sanitaire. Mais cela n’a pas freiné l’enthousiasme du public. Pour preuve, de juin à décembre, la fréquentation des salles atteint 92,6 millions d’entrées, soit un repli de seulement 23% par rapport à 2019. Le mois de décembre confirme cette dynamique puisqu’avec 20,4 millions d’entrées, 2021 se situe quasiment à égalité avec 2019 (22,7 millions) et 2018 (21,5 millions).
Les films américains leaders
Le retour à une situation quasi normale de la programmation salles, en particulier pour les films américains, fait qu’ils réalisent 40,8 millions d’entrées et 42,4% de part de marché ; la part de marché des films français est de 40,8 %, soit 39,2 millions d’entrées, les films d’autres nationalités atteignent 16,8 % de part de marché et 16,1 millions d’entrées.
3 films français dans le Top 10
Le Top du box-office est encore en convalescence puisque seulement 2 films atteignent plus de quatre millions d’entrées, 8 films réalisent plus de deux millions d’entrées et 24 plus d’un million d’entrées. Le podium est occupé par 3 films américains : SpiderMan, Mourir peut attendre et Dune. Ensuite on trouve deux films français : Kaamelott-premier volet et BAC Nord et Les Tuche 4 vient compléter le Top 10 de l’année 2021. Pour ce qui est du Top 30, il cumule 51 millions d’entrées soit 53,1% de la fréquentation totale.
La concentration de la fréquentation est plus forte cette année : les trente premiers titres cumulaient 49,7% du total annuel en 2020 et 44,6% en 2019 selon Comscore.
2022 commence sans popcorn mais avec des films
Privées de confiserie, les salles devraient continuer à faire le plein si on se réfère à l’indice de reprise réalisé par Comscore : « L’indice de Reprise « vs Minimum » a constamment oscillé entre 80 et 130%, soulignant un retour du marché à un niveau proche ou supérieur au niveau minimum des années pré-Covid, à l’exception de la période estivale marquée par le ralentissement consécutif à la mise en place du Passe Sanitaire, et de la période de recul de la fréquentation du mois d’octobre. »
L’exploitation salle reste cependant suspendue à la menace de nouvelles restrictions sanitaires si le variant Omicron devenait incontrôlable. Et en ce qui concerne la chronologie des médias, les exploitants français sont à l’abri d’un raccourcissement drastique à 30 ou 45 jours comme c’est le cas aux Etats-Unis avec la SVOD. Dans ces conditions, 2022 pourrait voir la fréquentation salles revenir à son niveau d’avant COVID.
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