Les épisodes doivent sortir en juin sur la plateforme, un coup marketing inédit chez un constructeur automobile. La série suivra l’influenceuse Lexie Alford, partie en Ford Explorer pour un tour du monde de six mois.
Après quatre ans sans nouveauté électrique en Europe, Ford revient et compte le faire savoir. Dans une série à venir sur Prime Video, le constructeur souhaite démontrer l’accessibilité de l’électromobilité et de la recharge, partout dans le monde. « Plutôt que de le dire, nous avons voulu le faire », explique à 01net.com Peter Zillig, le directeur marketing de Ford Europe. Au programme : un tour du monde en six mois à bord du nouveau Ford Explorer – qui surfera sur la vague du streaming vidéo pour se faire connaître.
« La série sera disponible en juin. Nous ouvrons les commandes du modèle aujourd’hui et espérons pouvoir commencer les livraisons en septembre. Le mois de juin est un bon entre-deux pour soutenir les réservations », ajoute Peter Zillig. Le nouvel Explorer électrique compte sur un prix sous les 47 000 euros, pour le faire bénéficier du bonus écologique en France. En termes d’autonomie, il atteint 600 kilomètres en cycle WLTP, de quoi espérer aux alentours de 500 kilomètres en conditions réelles.
5 exemplaires du Ford Explorer utilisés pour réaliser un tour du monde
Lexie Alford, qui s’est particulièrement retirée des réseaux sociaux pendant ces six mois de voyage, dépassera bientôt les 500 000 abonnés sur YouTube et compte plus d’un million d’abonnés sur Instagram. Ford compte en faire le visage de son voyage dans sa série sur Prime Video (Amazon), et montrer à travers ses aventures qu’il reste tout à fait possible de passer à l’électrique. « Elle a roulé sur 30 000 kilomètres, alors cela ne devrait pas poser problème de partir en vacances en électrique », se persuade le directeur marketing.
C’est à Nice que l’aventurière partait en septembre dernier, à bord d’un exemplaire de pré-série de l’Explorer doté d’une batterie de 78 kWh, d’une transmission intégrale et de 340 ch. Ce 26 mars, de retour à Nice, elle vient de boucler ce tour du monde et lançait officiellement les commandes du SUV électrique. Le « record », comme le décrit Ford, a tout de même nécessité de remplacer à cinq reprises l’exemplaire du Ford Explorer. À voir maintenant si la série sur Prime Video sera transparente sur cette organisation et les problèmes rencontrés.
Après le Mustang Mach-e et le F-150 Lightning aux États-Unis, le nouvel Explorer électrique s’adresse uniquement à l’Europe, et va devoir réussir à redresser la division Mach-e, qui perdait plus de 3 milliards de dollars l’année dernière. L’objectif paraît impossible : en seulement deux ans, le constructeur américain compte retrouver l’équilibre sur sa division électrique, et atteindre 600 000 ventes en Europe. Son usine de Cologne en Allemagne ne pourra pas soutenir à elle seule l’objectif : ses capacités maximales se limitent de 250 000 exemplaires.
Le reste de la production devra donc passer par le site mexicain de Ford, qui produit principalement les Mustang Mach-e. La suite sera orienté sur un crossover « sportif », toujours électrique, ainsi qu’un Puma Gen-e.
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