Le constructeur automobile General Motors a annoncé vendredi 28 octobre avoir décidé d’arrêter temporairement de payer pour des publicités sur Twitter. Il devient le premier grand annonceur à remettre en cause sa présence sur la plateforme après le rachat du réseau social par Elon Musk.
« Nous discutons avec Twitter pour comprendre la direction de la plateforme sous son nouveau propriétaire », a affirmé le groupe dans un message transmis à l’Agence France-Presse. « Comme il est normal de le faire lors d’un changement important sur une plateforme de médias, nous avons temporairement suspendu notre publicité payante », ajoute l’entreprise.
GM continuera en revanche à répondre aux demandes de ses clients sur son compte Twitter officiel. Le groupe est un concurrent direct de Tesla, également dirigé par Elon Musk.
Rassurer les annonceurs
Au-delà de cet aspect, les annonceurs évitent généralement d’être associés à des contenus non consensuels. Or le nouveau propriétaire de Twitter se présente comme un ardent défenseur de la liberté d’expression, faisant craindre aux partisans d’une modération solide des contenus un regain de propos haineux ou de désinformation.
Elon Musk a tenté de rassurer les annonceurs en affirmant jeudi vouloir permettre à toutes les opinions de s’exprimer sur le site sans en faire une plateforme « infernale » où tout serait permis. Il a ensuite annoncé vendredi qu’il comptait doter la plateforme d’un « conseil de modération des contenus avec des points de vue très divers », sans donner pour l’instant plus de précisions.