Après son projet Google Glass, abandonné en 2015 puis ressorti des placards en 2017 avec une version destinée aux entreprises, Google reprend ses recherches sur les lunettes connectées.
Google veut continuer d’explorer le potentiel de la réalité augmentée dans notre vie quotidienne. Ces tests serviront, dans le même temps, de mesurer l’appétence du public en 2022 pour cette technologie remodelée pour coller à la traduction et à la navigation.
Les prototypes de Google sortent des laboratoires pour être expérimentés dans le monde réel « d’ici le mois prochain », selon un billet de blog publié cette semaine. Un petit groupe de « Googlers » aux Etats-Unis vont pouvoir tester les appareils de réalité augmentée dans certaines situations de la vie courante, comme la transcription d’un menu au restaurant ou la localisation d’un café au coin de la rue.
Détecter le son et l’image en situation réelle
Les lunettes de Google intègrent un écran, des capteurs
visuels et sonores. La firme souhaite ainsi tester la détection audio
avec la transcription et la traduction de paroles et la détection
visuelle pour la traduction de texte ou la navigation dans l’espace.
La réalité augmentée « peut nous aider à accéder rapidement et facilement aux informations dont nous avons besoin, par exemple pour comprendre une autre langue ou savoir comment nous rendre d’un point A à un point B » déclare l’entreprise.
Avec ce chantier, Google entend capter avec plus de précision certains facteurs « difficiles voire impossibles à recréer entièrement en intérieur », tels que la météo et les intersections fréquentées.
Google opte pour la prudence
Les tests commenceront à petite échelle et les capacités des prototypes seront « limitées », assure Google. Il sera notamment impossible de filmer et de photographier les scènes.
En d’autres termes, Google veut y aller doucement. Cette prudence s’applique aussi à la sécurité et à la confidentialité des données des utilisateurs et de leur entourage, souligne la firme. Les testeurs suivront ainsi une formations sur les dispositifs, les protocoles, la confidentialité et la sécurité.
Une fois l’expérience terminée, les données seront également supprimées « sauf si elles sont utilisées pour l’analyse et le débogage ». Dans ce cas, « les données d’image sont d’abord nettoyées de tout contenu sensible, notamment les visages et les plaques d’immatriculation », puis sont « stockées sur un serveur sécurisé, avec un accès limité à un petit nombre de Googlers pour l’analyse et le débogage », avant d’être supprimées après 30 jours.
Les travaux de Google ne sont pas isolés. On assiste à une démocratisation des expériences immersives en réalité augmentée à l’heure du metaverse. Apple, Meta avec Ray-Ban ou encore Snap, la maison mère de Snapchat, s’y mettent également pour se faire une place sur le marché.
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