« Il en résultera un préjudice réel », s’alarme l’IFCN dans une lettre ouverte

« Il en résultera un préjudice réel », s’alarme l’IFCN dans une lettre ouverte


L’argument de la censure invoqué par Mark Zuckerberg, le patron de Meta, pour mettre fin à son programme de fact-checking aux Etats-Unis est « faux », a estimé jeudi 9 janvier le Réseau international de fact-checking, IFCN (International Fact-Checking Network) dans une lettre ouverte.

Le patron de Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) a annoncé mardi sa décision de cesser son programme de fact-checking aux Etats-Unis, estimant que « les fact-checkers ont été trop orientés politiquement et ont plus contribué à réduire la confiance qu’ils ne l’ont améliorée, en particulier aux Etats-Unis ».

« Un préjudice réel »

« C’est faux et nous voulons rétablir la vérité, à la fois pour le contexte actuel et pour l’histoire », a réagi l’IFCN, un réseau qui regroupe plus de 130 organisations, dont l’Agence France-Presse (AFP). L’IFCN a également estimé que la fin du programme de fact-checking de Meta dans le monde causerait un « préjudice réel ».

« Si Meta décide d’arrêter le programme dans le monde entier, il est presque certain qu’il en résultera un préjudice réel dans de nombreux endroits », a estimé ce réseau. Parmi les plus de cent pays dotés d’un programme similaire, certains sont « très vulnérables à la désinformation qui engendre de l’instabilité politique, des ingérences dans les élections, de la violence de masse et même des génocides », ajoute l’IFCN.

Le Monde avec AFP

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.

Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.

S’abonner

Contribuer

Réutiliser ce contenu



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.