C’est mort pour l’indice de durabilité des smartphones que la France voulait imposer aux constructeurs. Le ministère de la Transition écologique a confirmé l’abandon de ce nouvel indicateur qui risquait de faire doublon avec le futur étiquetage énergétique européen.
Le successeur de l’indice de réparabilité devait s’afficher sur les smartphones à partir du 1er janvier 2024, mais la Commission européenne s’est vertement opposée à l’initiative tricolore : d’ici 2025 en effet, les smartphones vendus dans l’UE devront présenter une étiquette énergétique. Le risque de doublon était réel, même si les critères des deux indices étaient différents.
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Si la France poursuit son projet d’indice de durabilité pour les machines à laver et pour les téléviseurs, c’est donc râpé pour les smartphones. Bruxelles a suivi les avis des constructeurs qui estimaient que le dispositif français allait créer une fragmentation du marché intérieur européen. La Commission estimait aussi que l’indice de durabilité des smartphones créerait « des charges additionnelles pour les opérateurs économiques et ajouté de la confusion parmi les consommateurs ».
Le ministère de l’écologie s’est plié aux arguments européens, non sans rechigner. Il explique en effet que l’étiquette tricolore aurait constitué un outil « différent et complémentaire », plus complet avec son « spectre élargi des critères contenus dans l’indice de durabilité » par rapport au futur indice énergétique européen.
Si cet abandon satisfera les industriels, ce n’est pas le cas des organisations comme Halte à l’obsolescence programmée (HOP) ou iFixit, qui militent pour une meilleure réparabilité des appareils électroniques. Il reproche en particulier à Apple de vendre des pièces détachées à des prix prohibitifs, ainsi que sa politique de sérialisation des composants qui agit comme un verrou logiciel.
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Source :
AFP