Disponible dans le commerce depuis quelques jours, le Quest 3S est la carte maîtresse de Meta pour renforcer ses positions sur le marché de la réalité virtuelle et surtout, pour s’imposer dans celui plus remuant de la réalité mixte. Et pour attirer le chaland, le constructeur a mis le paquet sur le prix, très abordable pour un appareil de ce type. Mais que cache-t-il ?
Le Quest 3S a fait sensation lors de sa présentation fin septembre. Le casque de réalité virtuelle/réalité mixte promet en effet une expérience proche de celle de son grand frère plus puissant, le Quest 3, pour une fraction de son prix (330 €, au lieu de 550 €). Pour atteindre un tel tarif, Meta a dû faire des compromis sur la fiche technique.
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Des compromis qui pèsent sur la qualité des écrans, un cran en-deçà de ceux du Quest 3, ou encore de l’épaisseur. Meta a cependant choisi d’équiper le 3S de la même puce, une Snapdragon XR2 Gen 2, des mêmes haut-parleurs et des capacités de filmer l’environnement extérieur en couleur.
Pour iFixit qui a démonté l’appareil, le Quest 3S est moins une version « allégée » du Quest 3 que le véritable successeur du Quest 2 de 2020. Le nouveau modèle embarque ainsi le même système de lentilles de Fresnel, comme sur le Quest 2 (vraiment, ce sont exactement les mêmes composants : on peut remplacer les lentilles de l’un avec les lentilles de l’autre). Il en va de même pour les écrans LCD, qui ne diffèrent que par la disposition différente des sous-pixels RGB. Et cela dépend du fournisseur.
Meta a réalisé quelques améliorations. Le capteur de proximité a ainsi disparu, au profit d’un système d’extinction minuté plus simple mais finalement pas moins efficace. Sur le Quest 2, le capteur en question a la fâcheuse habitude de provoquer un court circuit et même de fondre (!) en présence d’humidité. En le supprimant, le constructeur se retire une épine du pied.
Du point de vie de la réparabilité, le Quest 2 et le Quest 3S partageant bon nombre de composants importants (écrans, optiques), il est donc plus facile de réutiliser les composants provenant d’un casque cassé. Ça n’est pas forcément l’idéal, « pouvoir récupérer des composants d’anciens appareils n’est pas aussi pratique ou impactant que d’acheter des pièces d’origine directement auprès du fabricant, mais c’est déjà quelque chose », explique iFixit.
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Source :
iFixit