Le patron de dacia a accepté enfin d’évoquer le sujet d’une future Sandero électrique. Elle arrive, mais pas tout de suite.
Dacia ne va pas se contenter de la Spring pour remplir les pages de son catalogue électrique. Après la micro-citadine, c’est la Sandero, l’un des best seller de la marque roumaine qui devrait bénéficier d’un moteur électrique. Néanmoins, cette transition ne devrait pas arriver avant plusieurs années.
En effet, comme l’ensemble des constructeurs européens, la marque low cost du groupe Renault est soumise à l’obligation de passer à l’électrique d’ici à 2035. Mais pour Dacia, qui base une bonne partie de sa stratégie sur les coûts de production, ce virage forcé ne peut être fait sur le même rythme qu’un constructeur plus huppé. En effet, le coût des batteries est encore trop élevé pour qu’une électrification puisse être entreprise à moindre frais. Et si la Spring déroge à la règle, il s’agit d’une exception, qui se traduit d’ailleurs par une qualité moindre dans les matériaux utilisés sur les autres parties de la voiture.
L’arrivée de la Sandero électrique dépend de Renault
Alors à quand une Dacia Sandero 100% électrique ? Interrogé sur la question, par nos confrères de Caradisiac, le PDG de la marque, Denis Le Vot, a enfin accepté d’évoquer ce qui était jusqu’alors un sujet tabou. La transition se fera « au tout dernier moment » a-t-il admis. Dans le calendrier de renouvellement de la Sandero, ce « dernier moment » pourrait coïncider avec 2026 ou 2028, date à laquelle le véhicule doit être restylé.
En revanche, le patron de la marque a été plus loquace sur la façon dont se ferait cette électrification : « on fera comme d’habitude pour cette nouvelle auto. On se servira sur les étagères de Renault ».
À en juger par la chronologie avancée, c’est la plateforme CFM-B, particulièrement polyvalente, qui devrait être disponible sur les étagères de la maison mère. En effet, celle qui doit être employée sur la R5 et la future 4L aura eu le temps d’être quelque peu rentabilisée par Renault. Elle devrait donc être disponible à un prix plus accessible pour Dacia. Que la stratégie de la marque roumaine dépende de la bonne volonté et des résultats de Renault n’est pas vraiment une nouveauté. Mais en période de transition énergétique, cette donnée pourrait compliquer la bonne marche de Dacia. Au minimum, elle mettra à l’épreuve la patience de ses clients.
Source :
Caradisiac