Cela fait des mois que l’affaire tourne au scandale : les processeurs d’Intel de 13e et de 14e génération, notamment les Core i9, sont frappés par de lourds problèmes de stabilité.
Lorsque ces processeurs sont soumis à une forte charge de travail, les usagers sont ainsi soumis à de forts ralentissements, jusqu’au plantage de leur station de travail.
La situation est d’autant plus embarrassante pour Intel que cela touche les modèles les plus haut de gamme de ses processeurs, mais aussi que cela finit par toucher les modèles portables, et que la marque n’a pas été en mesure de corriger le tir depuis fin avril.
Dans un premier temps, Intel a même pris la parole pour rejeter la faute sur les fabricants de cartes mères, pointant du doigt le fait que ces derniers ont tendance à proposer des profils d’overclocking trop agressifs… Néanmoins, les mises à jour de bios et l’intégration de profils Intel Baseline n’ont pas réglé le problème, rejetant de nouveau la faute sur Intel.
Finalement, le fondeur a partagé un communiqué pour expliquer avoir identifié l’origine du problème, qui se situe bel et bien au niveau des tensions trop élevées.
Intel évoque un problème au niveau d’un algorithme de microcode qui entrainerait des demandes de tension incorrectes aux processeurs. La marque va donc fournir un correctif de microcode pour régler le problème, avec une livraison annoncée mi-aout le temps pour le fondeur de garantir que tous les scénarii d’instabilité signalés seront bien pris en compte.
La marque demande également à tous les utilisateurs qui rencontrent des problèmes de contacter son support client pour davantage de précisions.