Cette fois, c’est la bonne pour la 14e génération de puces Core d’Intel. Après une fuite il y a une semaine, le fondeur a officiellement levé le voile sur ses nouveaux processeurs, sans rien révolutionner pour autant.
Pas de grands bouleversements pour cette 14e génération de puces Core destinées aux ordinateurs de bureau. Intel continue de s’appuyer sur l’architecture Raptor Lake de l’an dernier (elle avait été inaugurée avec la 13e génération), comme une fuite l’avait confirmée il y a quelques jours.
Le fabricant de semi-conducteurs parle tout de même de Raptor Lake Refresh histoire de donner le change, tandis que les ordinateurs portables pourront compter sur la toute nouvelle architecture Meteor Lake à la gravure plus fine et à la conception modulaire.
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Un coup de main de l’intelligence artificielle
Intel reprend donc un chemin plus traditionnel avec cette 14e génération qui équipera les futurs PC de bureau. La gamme se compose de trois modèles principaux, Core i5, i7 et i9, dont la version la plus rapide (Core i9-14900K avec une configuration 8 cœurs rapides et 16 cœurs économes) peut grimper jusqu’à 6 GHz — ce qui le qualifie comme « processeur de bureau le plus rapide au monde », selon l’entreprise. Le prix de cette puce débute à 589 $.
Vient ensuite le Core i7-14700K à 409 $, qui ajoute 4 cœurs économes pour un total de 20 cœurs (8 + 12), ainsi qu’une fréquence d’horloge allant jusqu’à 5,6 GHz, contre 5,4 GHz pour son prédécesseur. Enfin, le Core i5-14600K à 319 $ ne change rien au niveau des cœurs, en revanche à 5,3 GHz on gratte un peu sur la fréquence (5,1 GHz pour le Core i5 équivalent de l’an dernier).
Sur le plan des performances brutes, cette nouvelle fournée est un « spec bump » en bonne et due forme. C’est toujours bon à prendre même s’il ne faudra pas s’attendre à des miracles. Intel promet toutefois un gain de 23 % des performances de jeu « par rapport aux principaux concurrents » notamment grâce à une optimisation basée sur l’intelligence artificielle chargée de mieux distribuer les ressources.
Si les gains sont assez flatteurs par rapport aux puces AMD (voir ci-dessus), c’est plus modeste face aux Core de 13e génération :
Ces processeurs peuvent également prendre en charge le Wi-Fi 6/6E/7, le Bluetooth 5.3/5.4, le Thunderbolt 4/5. Au bout du compte, c’est une mise à jour plutôt modeste pour cette nouvelle génération qui sera disponible dès demain chez les détaillants et pour les assembleurs.
Source :
Intel