Dans le cadre de la publication des résultats de son suivi du marché des services fixes à haut et très haut débit pour le deuxième trimestre 2022, l’Autorité des télécoms Arcep indique que le nombre d’abonnements en fibre optique devient majoritaire en France.
Ce constat vaut pour les abonnements en fibre optique de bout en bout (FTTH ; 16,3 millions fin juin 2022) qui représentent 82 % du nombre total d’abonnements à très haut débit (20 millions), et désormais 51 % de l’ensemble des abonnements à haut et très haut débit (31,7 millions).
Un an auparavant, le nombre d’abonnements en FTTH représentait 75 % des abonnements à très haut débit et 40 % des abonnements à haut et très haut débit.
Vers les 80 % en fibre optique du gouvernement
Par définition retenue, le très haut débit est supérieur ou égal à 30 Mbps pour le débit descendant. Concernant la fibre optique de bout et bout, ainsi que la fibre optique avec terminaison en câble coaxial (désormais sous la barre du 1 million d’abonnements), c’est un débit descendant supérieur ou égal à 100 Mbps.
Au 30 juin 2022, 32 millions de locaux sont éligibles aux offres FTTH, soit une hausse de 19 % sur un an. Cela signifie que de l’ordre de trois quarts des locaux sont éligibles au FTTH. Avec 80 % en fibre optique, l’objectif du gouvernement est d’apporter le très haut débit à tous les Français à la fin de cette année.
Un ralentissement des raccordements au FTTH
Sur le deuxième trimestre, 84 000 locaux ont été rendus éligibles aux offres FTTH dans les zones très denses, 96 000 dans les territoires concernés par des appels à manifestation d’engagements locaux, 239 000 locaux dans les zones moins denses d’initiative publique, et 787 000 locaux dans les zones moins denses d’initiative publique.
L’Arcep souligne encore une fois que le rythme de production de nouvelles lignes demeure insuffisant dans les zones très denses. Sur le total du deuxième trimestre avec 1,2 million de locaux supplémentaires rendus raccordables au FTTH, c’est un ralentissement d’un peu plus de 20 % par rapport à la même période l’année dernière.