L’inquiétante épidémie de cyberattaques contre des collectivités locales se poursuit. Cette fois-ci, c’est la région Guadeloupe qui informe être la victime d’une cyberattaque de grande ampleur. Par mesure de sécurité, tous ses réseaux informatiques ont été coupés.
Ce confinement va permettre d’endiguer la propagation de la cyberattaque, protéger les données et mener à bien une analyse qui est en cours. Il s’agira notamment de s’assurer que des ordinateurs n’ont pas été infectés et sont protégés.
» La collectivité reste fortement mobilisée avec l’aide d’un cabinet spécialisé, afin de limiter les conséquences de cette attaque, et met tout en œuvre pour rétablir les systèmes dans les meilleurs délais « , écrit le conseil régional de la Guadeloupe dans un communiqué.
Un schéma désormais habituel
Un plan de continuité des services a été mis en place dans le but d’assurer la poursuite des missions de service public. Peu de détails toutefois pour le moment sur les conséquences précises de la cyberattaque et sa nature.
Une plainte a été déposée et une notification a été adressée à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil). La région indique collaborer avec l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), la Police nationale et la Gendarmerie nationale.
Dans ce contexte, il est bien évidemment recommandé aux agents territoriaux de faire preuve de la plus grande vigilance.
Une autre attaque par ransomware ?
La région Guadeloupe vient s’ajouter à une liste grandissante de collectivités en France ayant récemment subi des cyberattaques dites d’ampleur. Cela a ainsi été le cas du département de Seine-Maritime en octobre et du département de Seine-et-Marne en novembre.
Pour le département de Seine-et-Marne, il vient seulement d’être découvert une demande de rançon de 10 millions de dollars formulée par les attaquants. Pas question de la payer.