Le maitre Leonard de Vinci est connu pour camoufler nombre de mystères au sein de ses oeuvres et la Joconde, considéré comme l’une de ses toiles les plus importantes n’échappe pas à la règle.
Depuis des années, la peinture a subit nombre d’analyses : infrarouges, spectrométrie, rayons X… Pour révéler ce qui se cache sous la peinture avec quelques surprises.
Peinte en 1503, la Joconde fascine toutefois toujours autant les chercheurs. Les analystes observent ainsi l’oeuvre sous toutes ses coutures afin de déterminer les techniques employées par le maitre. Outre ses techniques très évoluées, Leonard de Vinci profitait également d’outils en avance sur son temps, notamment dans la composition même des peintures qu’il utilisait.
Une peinture en avance sur son temps
Le CNRS s’est récemment tourné avec le Synchrotron européen de Grenoble (ESRF) pour analyser un échantillon de quelques micromètres de peinture du célèbre portrait. Un échantillon prélevé dans la couche de base du tableau située sous son cadre.
Plusieurs méthodes de diffraction des rayons X synchrotron à haute résolution angulaire et spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier ont ainsi mis en évidence une composition insolite avec de l’huile très fortement saponifiée et à haute teneur en oxyde de plomb ainsi que de la céruse.
Une composition assez classique sublimée par la présence de plumbonacrite, un minéral qui n’est uniquement stable qu’en milieu alcalin et que l’on trouve très rarement dans les peintures d’avant XXe siècle.
De Vinci innovait ainsi par les techniques et son tracé, mais également dans la confection de ses peintures.