A mesure que l’ID.2 approche de sa commercialisation, son prix augmente, confirmant les difficultés pour les constructeurs automobiles de proposer des voitures électriques abordables.
En marge de ses annonces sur l’évolution de sa plateforme MEB+ et de l’arrivée d’une version SUV de l’ID.3, le groupe Volkswagen a donné des nouvelles de son projet de voiture abordable, l’ID.2. Celle-ci devrait bien arriver d’ici à 2026, elle sera toujours basée sur le concept ID.Life, mais son tarif sera bien plus élevé que ce qui avait été annoncé. En effet, l’objectif de cette entrée de gamme électrique pour la marque allemande était de disposer d’un modèle à 20 000 euros, sorte de ticket d’entrée assez intriguant pour le catalogue électrique. La réalité sera quelque peu différente puisque le communiqué de presse de la marque évoque un tarif « aux alentours de 25 000 euros ».
En revanche, Volkswagen n’en a pas dit davantage sur la fiche technique de son prochain modèle, ni même sur les raisons qui pourraient expliquer cette augmentation de prix. Certes, le coût de matières premières et notamment la hausse du prix des batteries ne sont pas étrangères à cet ajustement tarifaire. Pourtant, selon les dernières rumeurs, la taille de la batterie de cette ID.2 devrait rester contenue. Il est question, en effet, de deux versions à 30 ou 45 kWh, pour un maximum de 400 km d’autonomie. Quant à la motorisation, l’indice le plus fiable reste pour l’instant la fiche technique du concept ID.Life qui était doté d’un moteur de 230 ch (290 Nm de couple), capable de réaliser le 0 à 100 km/h en 6,9 secondes.
La voiture électrique pas chère, c’est pas pour demain
Ce nouveau positionnement tarifaire confirme que les constructeurs automobiles ont de moins en moins d’intérêt à se positionner sur le segment des petites citadines électriques. Celles-ci, qui constituent pourtant une solution idéale en termes de mobilité urbaine, ne permettent plus aux industriels de l’automobile de réaliser des marges intéressantes. Elles sont donc délaissées à l’image de la Seat Mii Electric ou de la Skoda Citigo e iV.
À terme, avec l’interdiction de vente de voitures thermiques en Europe dès 2035, cette situation pourrait avoir de lourdes conséquences. En effet, les petites citadines, outre le fait qu’elles sont plus adaptées à la ville, constituent également des solutions de mobilité plus abordables. Si le tarif d’entrée de gamme d’une voiture venait à passer à 25 000 euros, de nombreux ménages pourraient avoir bien des difficultés à y accéder.
Source :
Electrified Magazin