La NASA s’apprête ainsi à partager des documents inédits qui préfigurent d’une nouvelle ère de l’observation spatiale. Bien entendu, il s’agira d’images capturées par le télescope spatial James Webb qui progresse dans la calibration de ses différents outils et devrait prochainement être capable de réaliser ses premières observations.
L’agence ne manque pas de superlatifs et évoque tout simplement l’image « la plus profonde jamais prise de notre univers », qui sera donc dévoilée ce 12 juillet prochain. Bill Nelson, directeur de la NASA précise « c’est plus loin que tout ce que l’humanité a pu regarder auparavant ».
De par ses 18 miroirs principaux, le télescope James Webb est capable d’observer des zones encore inconnues du cosmos. Ses instruments capables de capter les signaux infrarouges lui permettent également de réaliser des observations à travers les nuages de poussière.
Grâce à cet outil, les scientifiques disposent d’une formidable machine à voyager dans le temps, le télescope devrait pouvoir observer la naissance de certaines galaxies les plus lointaines de notre voie lactée.
Que prépare la NASA pour ce 12 juillet ?
La NASA devrait présenter la première spectroscopie d’une exoplanète réalisée par James Webb.
Il s’agira ainsi de présenter la composition chimique et moléculaire d’une planète hors de notre système solaire. Selon plusieurs chercheurs, si les données des spectroscopies actuelles sont encore très limitées, de par ses différents instruments, James Webb pourrait proposer une foule d’éléments très détaillés sur la composition des astres qu’il observe, et même détecter la présence d’eau et de réaliser une analyser la composition du sol.