Six ans après son lancement, Nintendo est extrêmement discret quant à la console qui remplacera la Switch. Aujourd’hui, un document officiel du gouvernement britannique vient relancer les rumeurs à son sujet.
Le document en question, qui vient de l’autorité de la concurrence au Royaume-Uni (CMA), traite du projet de fusion entre Microsoft et Activision. Parmi les 43 pages d’annexe, on retrouve qui précise que le Nintendo Switch Online « n’est disponible que sur la Nintendo Switch et [texte coupé] ».
Nintendo dans les starting blocks ?
Dans cette annexe, on retrouve beaucoup de texte coupé, représenté par l’icône d’un petit ciseau. Ce dernier vient remplacer les informations confidentielles et autres documents internes à l’entreprise. Il n’en fallait pas plus pour relancer les rumeurs autour de la future console de jeu qui aura la lourde de tâche de remplacer la Nintendo Switch.
Pourtant, le mot qui a le plus fait réagir n’est pas celui qui est volontairement caché, mais plutôt le « et » qui le précède. Pour quelle raison ? Tout simplement, car le Nintendo Switch Online n’est actuellement disponible que sur la Switch (logique). Ainsi, le texte suivant le « et » pourrait très bien désigner la prochaine console de Nintendo, qui ne peut être dévoilée dans un dossier réglementaire comme celui de la CMA.
Ce n’est cependant pas la première fois que Nintendo évoque une continuité de son compte en ligne de sa console actuelle vers un futur modèle. En 2020, Big N a déjà partagé cette information dans une diapositive adressée aux investisseurs. Cette dernière indiquait explicitement que le compte Nintendo actuel et ses « services à valeur ajoutée », comme le Nintendo Switch Online, continueront d’être disponibles et se développeront via le « prochain système de jeu » qui sera lancé en « 20xx ».
Une console qui se fait désirer…
Des indices qui relancent (encore une fois) les rumeurs autour d’une « Nintendo Switch Pro », qui selon certaines sources aurait été tout simplement annulée. Big N travaille évidemment sur sa prochaine console de jeu, mais se montre extrêmement prudent compte tenu du succès phénoménal de la Nintendo Switch. L’entreprise a donc une énorme pression sur les épaules et marche sur des œufs (en or).
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Pour en revenir au document de l’autorité de la concurrence du Royaume-Uni, la mention cachée pourrait également désigner autre chose qu’une console de jeu. Par exemple, l’arrivée des jeux classiques du Nintendo Switch Online sur smartphone ou PC.
L’arrivée d’un tel service permettrait à Nintendo de conquérir de nouveaux marchés tout en proposant une alternative aux sites de téléchargements de ROM à qui l’entreprise fait la guerre depuis des années. Après le Xbox Game Pass et les exclusivités PlayStation sur PC, Nintendo irait ainsi jouer un peu plus sur le terrain de ses concurrents.
Lancée le 2 mars 2017, la Nintendo Switch va bientôt fêter ses six ans. C’est le temps qu’il a fallu pour passer de la Wii à la Wii U. Cette dernière n’ayant pas rencontré le succès escompté, la Switch est arrivée moins de cinq ans plus tard.
Nintendo est clairement à la croisée des chemins et doit se gratter la tête pour trouver la meilleure manière de lancer la remplaçante de la Switch, qui est bien partie pour devenir son plus grand succès, devant la Nintendo DS.
Source :
Ars Technica