C’est la deuxième vague de licenciements en moins d’un an : après avoir, en février 2023, remercié 500 employés, eBay a annoncé mardi 23 janvier s’apprêter à supprimer 1 000 postes de plus, soit 9 % de ses employés à plein temps. L’entreprise de vente en ligne a également expliqué qu’elle allait limiter dans les mois à venir l’appel à des prestataires. Afin que ces discussions puissent avoir lieu dans le respect « de la vie privée », eBay demande à tous ses employés américains de travailler de chez eux mercredi.
« Bien que notre stratégie aille dans le bon sens, notre effectif total et nos dépenses ont dépassé notre croissance, a expliqué Jamie Iannone, PDG d’eBay depuis 2020, dans un post de blog. Pour y remédier, nous mettons en place des changements au sein de notre organisation et consolidons certaines de nos équipes. » S’il s’agit, selon lui, de « la plus difficile des décisions », il assure que celle-ci devrait permettre à l’entreprise « d’être plus agile, de regrouper des travaux similaires et de prendre des décisions plus rapidement », pour « construire dans le futur un eBay plus fort ».
L’an dernier, eBay avait justifié la première vague de licenciements par un ralentissement des dépenses des consommateurs, après le boom initial dont on a bénéficié l’e-commerce lors de la pandémie de Covid-19. La société comptait 132 millions d’acheteurs actifs au 30 septembre 2023 – en baisse de 3 % par rapport à l’année précédente.
D’après le site layoffs.fyi, qui tient les comptes des licenciements dans le secteur des nouvelles technologies, c’est plus de 13 000 employés de l’industrie qui ont été remerciés depuis le 1er janvier, dans des entreprises comme Google, la plate-forme de streaming Twitch (propriété d’Amazon), l’éditeur d’outils de développement de jeux vidéo Unity, ou, plus tôt dans la semaine, Riot Games, éditeur du jeu League of Legends.