Google a réalisé un tournant stratégique majeur il y a quelques années en faisant le choix de développer ses propres puces Google Tensor à destination de ses smartphones.
Le Pixel 6 a été le premier smartphone de Google à embarquer ainsi la puce mobile Google Tensor, une puce dotée de 8 coeurs ( Cortex X1, A76 et A55). Une puce qui est venue se positionner au-dessus du Snapdragon 765G en termes de performances, et qui l’orientait donc vers le milieu de gamme. Reste que l’on en attendait un peu plus de Google à cette époque…
La puce Tensor G3 en 4 nm
La deuxième génération de puce Tensor a été déployée sur les Pixel 7 avec de belles améliorations, et la troisième génération se profile à l’horizon, avec de nouvelles ambitions pour s’installer dans les Pixel 8.
Google mise beaucoup sur sa prochaine puce et prévoit déjà que sa Tensor G3 profitera du processus de gravure en 4 nm, contre 5 nm pour les générations précédentes. Cela devrait permettre à Google de graver plus de transistors sur une surface identique, et de réduire la consommation et le dégagement thermique, deux éléments capitaux dans une configuration mobile.
Comme pour les précédentes puces, la Tensor G3 devrait être gravée par Samsung, mais il n’est pas exclu qu’une partie de la production soit également laissée à TSMC. Google en profiterait également pour doper un peu plus ses technologies Tensor Processing Unit et TensorFlow, avec une partie dédiée à l’intelligence artificielle qui devrait être significativement révisée à la hausse.