L’eSIM, la carte SIM virtuelle cherche à s’imposer dans une grande majorité de smartphones et pour cause : elle se veut plus pratique que la version physique, un smartphone peut en accueillir plusieurs et mieux séparer les environnements, elle est activable en quelques secondes et la souscription auprès des opérateurs est facilitée.
Apple a déjà pleinement misé sur l‘eSIM puisque les iPhone dédiés au marché américain ne proposent pas de trappe d’accès physique pour une quelconque SIM traditionnelle.
La relève de l’eSIM déjà là
Les Micro-SIM et Nano-SIM vont ainsi progressivement céder leur place à une version dématérialisée de la carte SIM. L’eSIM reste toutefois une puce à part entière, qui se veut soudée sur la carte-mère du smartphone.
La relève est déjà dans les tuyaux avec l’iSIM, une carte SIM qui se veut « intégrée » : elle s’intègre directement dans la puce du smartphone et cela intéresse davantage les constructeurs puisque cette intégration serait à la charge du fondeur, et permettrait donc de gagner de la place et de l’efficacité.
En intégrant directement la carte SIM dans le SoC, il serait possible de mieux sécuriser la SIM, et cette dernière pourrait profiter de la pleine puissance du processeur mobile. La GSMA a validé l’intégration de l’iSIM par Qualcomm et Thales dans un SoC Snapdragon 8 Gen2.
Cela devrait offrir encore plus de liberté aux fabricants d’appareils et opérateurs mobiles pour multiplier les partenariats et développer des offres mobiles et services connectés .
L’ISIM a toutes ses chances de séduire davantage de fabricants puisqu’elle n’impose aucun travail d’intégration supplémentaire. On estime que d’ici 2027, l’ISIM pourrait représenter 20% des cartes SIM dans le mode, soit 300 millions d’appareils.