Les rumeurs se suivent et ne se ressemblent pas toujours concernant la prochaine console de Nintendo. Alors que la Switch est dans sa 6e année d’exploitation, il est normal pour les joueurs de se tourner vers l’avenir de la plateforme et surtout de sa suite.
Comme à son habitude, Nintendo refuse d’évoquer la remplaçante de sa machine qui continue par ailleurs à se vendre à bon rythme. Il faut donc compter sur les partenaires de la marque pour obtenir quelques informations sur les différents composants qui intégreront la machine.
Switch 2 : la nouvelle puce au coeur du problème
Selon les rumeurs les plus sérieuses, une nouvelle console pourrait sortir en fin d’année, ou au fil de l’année 2024. La prochaine machine ne devrait pas réutiliser la plateforme Tegra X1 de Nvidia puisque le fondeur ne propose plus cette puce que pour Nintendo, et cela lui pose d’ailleurs certains problèmes avec une chaine de production dédiée à une référence obsolète de son catalogue.
Retrocompatibilité : des solutions existent mais…
La prochaine Switch profitera donc d’une nouvelle puce, et cela devrait entrainer des problèmes au niveau de la gestion des jeux de la génération actuelle. Nintendo pourrait se voir contrainte de recourir à l’émulation logicielle pour proposer de la rétrocompatibilité, comme cela se fait sur Xbox Series… Néanmoins, cela impliquerait une puissance disponible significativement supérieure. Même si les puces ont techniquement évolué, il reste compliqué d’allier puissance de calcul et sobriété énergétique, chose inconditionnelle pour Nintendo dans le cadre d’une console portable.
L’autre option pour Nintendo serait de miser sur une nouvelle puce, mais d’y adjoindre une puce Tegra X1 qui garantirait la prise en charge des jeux d’ancienne génération. Cela impliquerait toutefois beaucoup de travail de conception et de gestion de la place disponible en interne, et des couts de production supplémentaires. Néanmoins, Nintendo l’avait déjà fait par le passé avec la Wii qui intégrait un chipset hérité de la GameCube.
Enfin, on pourrait également voir la rétrocompatibilité s’imposer sous la forme d’un accès en ligne via du Cloud Gaming, choix jusqu’ici très peu exploité par Nintendo et uniquement pour les jeux retro.
Les solutions existent, mais elles impliquent des choix difficiles pour Nintendo. Il se pourrait donc que la marque opte pour une stratégie de rupture, quitte à se mettre une bonne partie des fans à dos.