La vente de SFR se précise, Bouygues, Free et Orange sur les rang …

La vente de SFR se précise, Bouygues, Free et Orange sur les rang ...



Ce qui n’était qu’une rumeur il y a un peu plus d’un mois prend forme. SFR serait bien à vendre. Selon une information de Bloomberg, les grands manœuvres ont commencé. Altice France, sa maison mère, envisage bel et bien de vendre une participation majoritaire dans le capital du deuxième opérateur français. Une opération qui pourrait, d’après Les Echos, rapporter jusqu’à 30 milliards d’euros, dette comprise.

Les prétendants évoqués début avril restent les mêmes. La vente de SFR intéresserait en premier lieu ses concurrents français. Orange, Bouygues Telecom et Iliad (Free) auraient fait appel à des conseils et des banques d’affaires pour étudier le dossier.

Afin d’obtenir le feu vert des autorités de concurrence à Paris comme à Bruxelles, le mouvement de consolidation ne pourrait porter que sur une partie des activités de SFR. Un opérateur  s’associerait alors à un de ses rivaux ou à un fonds d’investissement.

L’autre piste conduit à l’étranger. Des opérateurs du Moyen-Orient comme le saoudien Said Telecom Company (STC) – déjà actionnaire principal de l’espagnol Telefónica – ou l’émirati Etisalat (Emirates Telecommunications Corporation) sont régulièrement cités.

Une opération bouclée à la rentrée

Après avoir restructuré la dette d’Altice France, son propriétaire, Patrick Drahi, serait en tout cas impatient de boucler cette vente. Alors que les revenus et la rentabilité de SFR ne cessent de baisser, résultats après résultats, l’opération pourrait être bouclée dès la rentrée.

Selon La Lettre de l’Expansion, l’homme d’affaires milliardaire, qui aurait déménagé il y a quelques mois de la Suisse vers Israël, voudrait « complétement tourner la page de son aventure dans les télécoms ». Pour preuve, la vente envisagée de l’opérateur israélien Hot, en attendant la cession d’autres actifs au Portugal (Meo), à Saint-Domingue ou aux États-Unis.

En mars, la vente de XpFibre, qui gère le réseau de fibre optique en France, était également envisagée. Altice France détient 50,01 % des parts de cet opérateur d’infrastructures, le solde revenant à un consortium d’investisseurs composé des assureurs AXA et Allianz et du fonds canadien OMERs Infrastucture. Cette opération pourrait être valorisée entre 5 et 6 milliards d’euros.

La « towerco » infracos également en vente ?

Altice France ne s’arrêterait pas en si bon chemin. Selon Le Monde, SFR et Bouygues Telecom auraient mis en vente leur coentreprise Infracos dont ils détiennent chacun 50 % des parts. Créée en 2014, cette « towerco » « gère quelque 3 500 toits-terrasses, pylônes et autres points hauts de réseau mobile dans les zones rurales de l’Hexagone. »

Un actif valorisé selon un expert entre 800 millions et un milliard d’euros.

Après avoir vendu tous ses joyaux, Patrick Drahi pourrait donc mettre fin à son parcours dans les télécoms débuté dans les années 90. Polytechnicien et diplômé de l’École nationale supérieure des télécommunications, l’ingénieur businessman a d’abord multiplié les acquisitions dans les réseaux câblés (Numericable) avant de s’emparer de SFR en 2014. L’empire Drahi s’est alors étendu dans le monde entier avant de s’écraser sur le mur de la dette.



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