Une voiture électrique à 100 € par mois, c’était une des promesses d’Emmanuel Macron qui se concrétisera finalement à partir du mois novembre, avec une mise en œuvre effective en 2024. Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, a donné quelques précisions.
En octobre 2022, à l’occasion du Mondial de l’Auto, Emmanuel Macron avait annoncé la mise en place d’une offre de location de voiture électrique à 100 € par mois. Du « leasing social » en quelque sorte, qui doit profiter aux foyers les plus modestes : acheter un véhicule électrique n’est pas donné à tout le monde, malgré les efforts de certains constructeurs pour abaisser le ticket d’entrée.
Pré-réservations à partir de novembre
Mais voilà, entre l’annonce et la concrétisation, il y a le mur de la réalité. Et le gouvernement a manifestement galéré pour boucler le projet sur le plan financier et industriel. Les derniers boulons ont été serrés et Bruno Le Maire a confirmé devant les représentants de la filière automobile française que cette offre allait être mise en place « à partir de 2024 », avec des pré-réservations qui débuteront « dès novembre ».
Lire Voiture électrique à 100 euros par mois : pourquoi ça n’arrive toujours pas ?
Le ministre de l’Économie a aussi précisé qu’il n’y aurait aucun apport initial, ce qui au bout du compte ne changera pas fondamentalement les choses : entre le bonus écologique (jusqu’à 7 000 €) et la prime à la casse, le premier loyer exigé par les offres de location longue durée des constructeurs est souvent pris en charge par l’État.
Avec le leasing social, les futurs conducteurs auront toutefois la certitude qu’ils n’auront aucune somme à avancer pour ce premier mois. Ils pourront également bénéficier, à la fin du contrat, d’une option d’achat pour le véhicule. Pour bénéficier de cette formule d’une durée de trois ans, il faudra avoir un revenu fiscal de référence par part sous les 14 090 €.
Bruno Le Maire a également annoncé les premiers véhicules qui seront concernés par le leasing social : la Fiat 500e, la Renault Twingo ainsi que la Citroën ë-C3. Un des critères à respecter pour les constructeurs est une production européenne. Les Échos avancent que les voitures d’occasion seraient aussi concernés.
Lire Citroën ë-C3 : 320 km d’autonomie à 23 000 euros, la recette pour un carton ?
Toujours selon le quotidien, l’État aurait arrêté le montant de la subvention à 13 000 € par véhicule, auquel s’ajouterait le bonus écologique. Attention cependant, l’assurance ne serait pas prise en compte dans l’offre, ce qui enchérira mécaniquement le coût mensuel.
Lire Voiture électrique à 100 euros par mois : quelle est la meilleure offre ? Quel modèle choisir ?