La « Guerre des consoles » n’est pas franchement pour arranger les joueurs, et ces derniers mois, on a assisté à un certain rapprochement des acteurs majeurs du marché.
Tandis que Sony porte de plus en plus de ses exclusivités PS5 sur PC, Microsoft déploie également certaines de ses franchises sur PlayStation 5.
Mais pas question pour Microsoft de lâcher pour autant le marché des consoles, même si à l’avenir, certains portages stratégiques sont prévus sur PS5 et Nintendo Switch.
Lors de l’IGN Live 2024, c’est l’ancien directeur des studios PlayStation, Shawn Layden, qui a plaidé en faveur d’une concentration du marché, et de la nécessité d’une console unique. Selon lui, la guerre des consoles ne profite finalement à pas grand monde, et d’ici 10 ans, il y aurait tout intérêt à ce que le marché s’articule autour d’une plateforme unique, qui permettrait à tous les développeurs et éditeurs de toucher l’ensemble des joueurs.
Cette idée est renforcée par le fait que le développement des jeux est amené à exploser pour atteindre des sommets. Avec des titres dont le développement prend 7 ans et 500 millions de dollars, la nécessité de rentabiliser les titres rapidement ne devrait plus laisser de chance aux exclusivités, soient-elles temporaires.
En assurant une sortie sur une plateforme unique, les développeurs et éditeurs devraient plus facilement s’ouvrir aux gros projets et au développement de nouvelles franchises. Une plateforme unique devrait également permettre de relancer la variété du marché.
Et cela vaut alors même que, techniquement parlant, les consoles actuelles ne proposent pas de différences notables. Xbox Series X ou PS5, aucune des deux ne se démarque sur le plan matériel et aucune n’offre de véritable différence d’expérience utilisateur.
Selon cette logique, l’orientation vers une plateforme unique (même si elle est proposée par plusieurs fabricants) parait intéressante, d’autant que la vente de machines ne représente pas une véritable source de revenus pour les marques qui se rattrapent surtout sur les royalties et la vente de titres et services.