Selon le rapport de l’ ARCOM, en 2023, la consommation illicite de biens culturels et sportifs dématérialisés continue de baisser et concerne désormais seulement 16 % de la population internaute, soit environ 8,5 millions d’internautes (contre 11,7 millions en 2021, – 27 %).
L’ARCOM justifie ce repli par l’efficacité des mesures de blocage visant les services illicites.
Le but des actions de l’ARCOM est de permettre à l’offre légale, composée de 525 sites et services, de pouvoir se déployer dans de bonnes conditions, sans avoir à subir une concurrence déloyale de la part de services illicites.
Pour les services culturels
Au-delà des statistiques, il est essentiel que la lutte contre la consommation illicite procure des résultats et qu’elle permette à l’offre légale de continuer à se développer.
Parmi les chiffres les plus importants rendus publics par l’ARCOM, il y a la baisse de l’audience de 30% des services contrefaisants, en particulier au niveau des « galaxies », terme utilisé par l’ARCOM pour définir un service initial et ses services miroirs.
L’impact des mesures de blocage est très marqué sur de nombreux services de streaming et de téléchargement direct qui ont vu leur audience réduite de façon très significative en 2023, en particulier à partir de juillet 2023 potentiellement du fait des actions judiciaires engagées par les titulaires de droits.
Pour les services de sport
D’après le baromètre du sport, plus d’un quart des utilisateurs (27%) de live streaming illicite a été confronté personnellement à un blocage de l’ARCOM et 47 % des internautes contrevenants confrontés à un blocage déclarent abandonner leurs pratiques ou avoir souscrit à une offre légale.
L’ARCOM explique par ailleurs que depuis janvier 2022, ces mesures ont un effet positif sur le comportement des internautes : le niveau de consommation du live streaming illicite reste sans commune mesure avec celui de 202 en baisse de 26 %.
Toutefois, en 2023, une légère recrudescence de l’audience du live streaming peut être observée, qui correspond quasi exclusivement à des retransmissions de compétitions sportives en direct.
L’étude complète de l’ARCOM est disponible ici