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l'autorité irlandaise enquête sur les données collectées p ...



Les IA sont gourmandes en données. Mais les prouesses de ces nouvelles technologies ne dispensent pas les éditeurs de respecter le RGPD.

L’autorité irlandaise de protection des données, la DPC, a annoncé hier l’ouverture d’une enquête visant à s’assurer que Google a correctement suivi les règles pour récolter les données nécessaires à l’entraînement de son modèle PaLM 2.

Réfléchir avant de collecter

La DPC souhaite notamment savoir si Google a procédé à une étude d’impact avant de mettre en œuvre la récolte de données personnelles. L’article 35 du RGPD précise en effet que ce type d’étude doit être mis en œuvre avant toute collecte de données susceptible de faire courir un risque élevé pour les droits des personnes concernées.

Mis à la disposition du public en mars 2023, le modèle PaLM2 développé par Google est un grand modèle de langage comparable à ceux présenté par d’autres acteurs du marché comme ChatGPT d’OpenAI. Google travaille actuellement sur son successeur, baptisé Gemini et dont les premières versions ont été présentées en fin d’année 2023

L’enquête ouverte par la DPC n’est pas une initiative isolée : l’autorité irlandaise précise en effet dans son communiqué que cette enquête s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par les autres autorités européennes pour réglementer le traitement des données personnelles face au développement de modèles et de systèmes d’IA.

L’IA est elle soluble dans le RGPD ?

Ce n’est pas la première fois que les ambitions des entreprises américaines en matière d’intelligence artificielle se heurtent au RGPD. Meta avait ainsi été contraint de mettre en pause sa collecte des publications des utilisateurs, que la société souhaitait utiliser pour entraîner ses modèles d’intelligence artificielle.

L’annonce de Meta avait suscité plusieurs plaintes provenant de l’association de défense des libertés Noyb.

Plus récemment, le réseau social X a également accepté de cesser d’exploiter les données de ses utilisateurs pour entraîner ses modèles d’IA après avoir été rappelé à l’ordre par l’autorité irlandaise de protection des données, là aussi après un dépôt de plainte par l’association Noyb. La plateforme a néanmoins collecté l’activité et les posts de ses utilisateurs sur une période allant du 7 mai au 1er août 2024.



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