Les cryptomonnaies font une entrée remarquée dans le Livre Guinness des records. La bible des records évoque l’incontournable Bitcoin et l’essor des tokens non fongibles (NFT).
Le Livre Guinness des records, la bible des records du monde, vient d’ajouter une catégorie exclusivement dédiée aux cryptomonnaies à son édition 2023, « Cryptomania ». C’est la toute première mention des crypto-actifs dans le livre, dont la dernière édition est disponible à la vente depuis septembre.
Sans surprise, le livre évoque le cas du Bitcoin, qui est présenté comme « la première cryptomonnaie décentralisée ». Le Livre Guinness des records évoque brièvement la création de la devise numérique, la publication du livre blanc par le créateur Satoshi Nakamoto, la blockchain et le fonctionnement de la Preuve de travail (Proof of work).
L’ouvrage s’attarde sur 17 événements marquants liés à l’histoire du Bitcoin, comme la première transaction du réseau (12 janvier 2009), le premier achat en BTC (22 mai 2010) ou encore le lancement de la première plate-forme d’échange, à savoir BitcoinMarket (mars 2010). L’adoption du Bitcoin comme monnaie légale au Salvador, une petite nation d’Amérique centrale, (septembre 2021), est également répertoriée :
« Donner un cours légal au Bitcoin signifie que Bitcoin peut être utilisé au Salvador pour payer des biens et des services ainsi que pour des fonctions de l’État telles que le paiement des impôts ».
Le Livre Guinness des records souligne par ailleurs que le Bitcoin est toujours la cryptomonnaie la plus valorisée du marché. À l’heure où cet article est écrit, la valorisation de la devise numérique dépasse les 350 milliards de dollars, loin devant l’Ethereum (plus de 150 milliards de dollars).
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Les records de NFT ajoutés au Livre Guinness
On notera aussi l’entrée en scène des tokens non fongibles (NFT). L’édition 2023 comprend des informations sur l’apparition du premier NFT en mai 2014. Comme le rappelle le Livre Guinness des records, le premier token non fongible a été lancé sur la blockchain du Bitcoin grâce à un logiciel baptisé NameCoin. Conçu par l’artiste numérique américain Kevin McCoy, le premier NFT était « une courte animation en boucle » appelée Quantum. Le premier NFT sur Ethereum est ensuite apparu en 2015.
L’ouvrage répertorie aussi les plus importantes ventes de NFT de l’industrie. Ainsi, le NFT de collection le plus cher de l’histoire est le Cryptopunk #5822. En février dernier, il a été vendu pour 8 000 Ethereum (d’une valeur de 23,7 millions de dollars à l’époque). Le Livre Guinness dédie aussi une page à l’œuvre d’art numérique la plus chère vendue sous la forme d’un NFT. Il s’agit de l’œuvre Everydays : the First 5000 days de l’artiste américain Beeple. Elle a été cédée pour 69,3 millions de dollars au début de l’année dernière.
Enfin, le livre rapporte l’histoire du premier tweet de l’histoire vendu sous forme de NFT par Jack Dorsey, fondateur de Twitter. Acheté pour la somme de 2,9 millions de dollars en mars 2021, il ne vaut désormais plus que… 29 dollars.
Quelques jours plus tôt, les NFT ont également fait une entrée remarquée dans le dictionnaire Le Petit Robert, signe de la popularisation de l’acronyme.
Source :
Livre Guinness des records