Après l’Europe, c’est à la France de légiférer à l’échelle nationale pour contraindre les fabricants d’électronique à adopter l’USB-C comme port de charge universel pour l’ensemble de leurs appareils vendus dans l’hexagone à partir du 28 décembre 2024.
Bruno Le Maire et Jean-Noël Barrot, du ministère de l’Economie, des Finances et de la souveraineté industrielle et Numérique se félicitent de l’application de cette réglementation européenne qui a largement été portée par la France au fil de la présidence du Conseil de l’Union Européenne.
L’idée est d’imposer aux fabricants électroniques une forme de standardisation des chargeurs autour de la norme USB-C pour non seulement étendre la durée de vie des appareils, mais également profiter d’un impact écologique en limitant la prolifération des chargeurs vendus avec les appareils et dans les foyers, la plupart n’entrant pas naturellement dans le circuit de recyclage des déchets électroniques.
Le décret a été publié ce jeudi au Journal Officiel, et c’est l’Agence nationale des fréquences qui aura la charge de contrôler « la mise sur le marché d’équipements radioélectriques compatibles avec les exigences propres au chargeur universel »
À partir de l’automne prochain, tous les appareils électroniques portables vendus en France devront se doter d’un port USB-C. La loi n’est pas rétroactive et n’imposera ainsi pas aux constructeurs de modifier leurs appareils déjà écoulés sur le marché, mais toutes les nouvelles références devront se plier à la réglementation.
C’est cette même réglementation qui a imposé à Apple la bascule vers l’USB-C pour son iPhone.
La mesure affiche de grandes ambitions comme le rappelle Bercy dans un communiqué : « Grâce à cette mesure, ce sont 11 000 tonnes de déchets électroniques qui seront évités chaque année selon la Commission européenne, une avancée concrète pour réduire l’empreinte environnementale de l’Europe «