Le choix du canadien CGI suscite des i …

Le choix du canadien CGI suscite des i ...



L’attribution de la gestion de la plateforme PLACE à CGI ne fait pas que des heureux parmi les élus. Une trentaine de députés s’interrogent dans une lettre sur le choix de la société canadienne pour opérer la plateforme, mentionne la Lettre

Cette plateforme est utilisée par l’Etat français pour mettre en ligne un grand nombre de marché publics. Des marchés auxquels les entreprises peuvent répondre en détaillant les contours techniques de leurs propositions et le prix proposé. Jusqu’alors, ce service était assuré par la PME française Atexo. Mais le gouvernement n’a pas voulu poursuivre sa collaboration. D’où un nouveau prestataire pour opérer cette plateforme. Le choix s’est finalement arrêté sur le géant canadien du conseil CGI. Mais confier cette tache à un acteur étranger n’est pas une évidence.

Sur la plateforme, on retrouve en effet des appels d’offre liés à des sujets parfois sensibles. Par exemple des équipements utilisés par les forces armées françaises. Et la plateforme héberge également les réponses à appel d’affres des différentes sociétés privées. Elles détaillent parfois les stratégies et données sensibles.

Le ministère défend son choix

Le député Loic Kervran (Horizons) craint ainsi dans les colonnes de 01Net que ces accès ne soient utilisés à des fins de renseignement économique au profit d’acteurs étrangers.

Interrogé sur ce sujet, le ministère des comptes publics assure avoir pourtant pris en compte les risques liés à cet acteur situé en dehors de l’union européenne. Selon un porte parole, CGI ne se chargera que des environnements de la plateforme n’ayant pas accès aux réponses aux appel d’offres. Il s’agira plus particulièrement de « l’aide de premier niveau aux utilisateurs et la tierce maintenance applicative ».

Le ministère des comptes publics précise que plusieurs prestataires sont sollicités pour l’administration de la plateforme. La partie hébergeant les réponses des candidats sera ainsi opérée par une autre société, française cette fois, l’ESN Open. La société canadienne n’aura donc pas accès aux données les plus sensibles et confidentielles hébergées par la plateforme.



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