Le fondateur d’OVHcloud en négociations exclusives pour racheter le moteur de recherche Qwant

Le fondateur d’OVHcloud en négociations exclusives pour racheter le moteur de recherche Qwant


Il n’y a pas qu’en Amérique que les empires, petits ou grands, naissent et meurent sur Twitter. C’est sur le réseau social qu’Octave Klaba, patron du grand groupe français spécialiste de l’hébergement OVHcloud, a annoncé, mardi 11 avril, le début de négociations en vue de racheter le moteur de recherche français Qwant. M. Klaba précise que la discussion « exclusive » doit se faire conjointement avec le groupe public Caisse des dépôts et consignations (CDC).

Le partenariat entre l’homme d’affaires roubaisien et la CDC, baptisé Synfonium, prévoit d’offrir « un accès transparent aux meilleurs services de collaboration européens basés sur le cloud », précise le communiqué de presse publié par Shadow mardi.

Un « accès transparent » à des services en ligne « européens »

Cette acquisition viendrait en complément d’une autre faite précédemment par M. Klaba. En 2021, le tribunal de commerce de Paris avait d’ores et déjà confié la reprise de Shadow à hubiC, propriété d’Octave Klaba. L’entreprise, fondée en 2015, s’est spécialisée dans le cloud gaming (jeu à la demande), et le cloud computing (hébergement de ressources informatiques à distance pour les particuliers). Elle avait levé plus de 100 millions d’euros à ses débuts, sans pouvoir financer les serveurs qui lui auraient permis d’accueillir plus de clients.

Qwant, moteur de recherche français créé en 2013 sur les promesses de respect de la vie privée et d’indépendance face aux mastodontes californiens, n’a pas réussi jusque-là à trouver son modèle économique. Le « Google européen » a même dû s’associer en 2019 avec l’Américain Bing pour assurer fournir une partie des résultats des requêtes de ses utilisateurs, et à sa maison mère, Microsoft, en tant que régie publicitaire, avant de s’associer avec le Chinois Huawei dans le cadre d’un financement de 8 millions d’euros, en 2021.

Synfonium prévoit d’« ajouter d’autres services à la plate-forme », afin d’offrir un « accès transparent » à des services en ligne « européens », dit le communiqué.

Le Monde





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