Invention de l’armée américaine, le nouveau porte-avions français, prévu pour 2038, pourra profiter de cette nouvelle technologie…à prix fort !
Créée par l’armée américaine, cette rampe de lancement permet de propulser un engin de 45 tonnes à plus de 240 km/h en moins de 91 mètres. Elle ressemble à un rail de train qui utilise un moteur lunaire à induction électromagnétique. Cela permet de créer plusieurs champs magnétiques qui propulsent l’avion.
Le Pentagone a donc autorisé le 19 août dernier l’adaptation de leur catapulte électromagnétique. Un contrat de 9 milliards de dollars a été établi afin de modifier le système du futur porte-avions français, auquel, il faut ajouter l’achat des deux catapultes et d’un dispositif de freinage qui coûtent 1,321 milliard de dollars.
À partir de 2038, il succédera au Charles de Gaulle. Plus grand, plus puissant, doté d’une propulsion nucléaire, il permettra à la France de conserver sa capacité de projection de puissance aéromaritime en s’adaptant aux défis à venir. Voyage dans le futur à la découverte du PA-NG ! pic.twitter.com/l1PXXyR56G
— Marine nationale (@MarineNationale) April 12, 2022
Le porte-avions Charles de Gaulle était déjà équipé de catapultes qui fonctionnaient à la vapeur, cette dernière étant récupérée via les réacteurs des navires. Ce système demandait beaucoup d’entretien et il était difficile de le régler pour propulser des objets plus petits. Le nouveau système EMALS (Electromagnetic Aircraft Launch System, système électromagnétique de lancement d’aéronefs en français) demande quant à lui moins de pièces et donc un entretien moins onéreux, et permet également le lancement d’objets plus petits comme des drones par exemple.