Le gant multinational Arup rvle avoir t victime d’une escroquerie « deepfake » de 25 millions de dollars Un employ du dpartement finance a t dup en participant un appel vido deepfake

Les textes gnrs par l'IA pourraient accrotre l'exposition aux menaces L'identification des contenus malveillants ou abusifs deviendra plus difficile pour les fournisseurs de plateformes



Une multinationale britannique de conception et d’ingnierie, l’origine de btiments mondialement connus tels que l’Opra de Sydney, a confirm avoir t la cible d’une escroquerie de type deepfake qui a conduit l’un de ses employs de Hong Kong verser 25 millions de dollars des fraudeurs.

Les deepfakes sont des mdias synthtiques qui ont t manipuls numriquement pour remplacer de manire convaincante l’image d’une personne par celle d’une autre. Invent en 2017 par un utilisateur de Reddit, le terme a t largi pour inclure d’autres crations numriques telles que des images ralistes de sujets humains qui n’existent pas dans la vie relle. Si la cration de faux contenus n’est pas nouvelle, les deepfakes exploitent des outils et des techniques d’apprentissage automatique et d’intelligence artificielle, notamment des algorithmes de reconnaissance faciale et des rseaux neuronaux artificiels tels que les autoencodeurs variationnels (VAE) et les rseaux antagonistes gnratifs (GAN). De son ct, le domaine de la criminalistique des images dveloppe des techniques pour dtecter les images manipules.

Un porte-parole de la socit Arup, base Londres, a dclar qu’elle avait inform la police de Hong Kong en janvier de l’incident de fraude et a confirm que de fausses voix et de fausses images avaient t utilises.

Malheureusement, nous ne pouvons pas entrer dans les dtails ce stade, car l’incident fait toujours l’objet d’une enqute. Toutefois, nous pouvons confirmer que des voix et des images truques ont t utilises , a dclar le porte-parole dans un communiqu envoy par courrier lectronique.

Notre stabilit financire et nos activits commerciales n’ont pas t affectes et aucun de nos systmes internes n’a t compromis , a-t-il ajout.

La police de Hong Kong a dclar en fvrier qu’au cours de cette escroquerie complexe, l’employ, qui travaillait dans le dpartement finance, avait t amen participer un appel vido avec des personnes qu’il croyait tre le directeur financier et d’autres membres du personnel, mais qui s’avraient toutes tre des recrations deepfake. Les autorits n’ont pas donn le nom de l’entreprise ou des parties impliques l’poque.

Selon la police, le salari a d’abord souponn qu’il avait reu un courriel d’hameonnage provenant du bureau britannique de l’entreprise, car il spcifiait la ncessit d’effectuer une transaction secrte. Cependant, l’employ a mis ses doutes de ct aprs l’appel vido, car d’autres personnes prsentes ressemblaient des collgues qu’il avait reconnus.

Il a ensuite accept d’envoyer un total de 200 millions de dollars de Hong Kong, soit environ 25,6 millions de dollars. Le montant a t envoy en 15 transactions, a rapport la chane publique de Hong Kong RTHK, citant la police.

Le terme Deepfake dsigne normalement les fausses vidos cres l’aide de l’intelligence artificielle (IA) et qui semblent extrmement ralistes.

Au dbut de l’anne, des images pornographiques de la pop star Taylor Swift gnres par l’IA se sont rpandues sur les rseaux sociaux, soulignant le potentiel de nuisance de la technologie de l’IA.

Source : Arup

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Voir aussi :

Deepfake : un employ paye 25 millions de dollars des escrocs aprs une runion vido avec son directeur financier gnr par IA, les anciennes confrences vidos de ce directeur souponnes d’en tre l’origine

72 % des consommateurs s’inquitent quotidiennement d’tre tromps par des « deepfakes », et les gens surestiment galement leur capacit reprer les « deepfakes », selon un rapport de Jumio



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